Journal des Mines (1798-99, volume 9)
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"367 ANALYSE DU PYROXÈNE', &C. Cette différence pourrait -être due à la pré-
ANALYSE u PYROXÈNE dArencial
en Norve;g. e
,
faite au laboratoire de la maison d'instruction pour l'exploitation des milles ; Par le C.en
CE T TE pierre
citai" a- été envoyée de Copenhague sans la spécifier, ni avoir donné de (1) renseignemens positifs sur sa situation géologique; a été nommée mélanite par quelques personnes ,
elle doit être regardée comme une variété de
, l'espèce pyroxène.
Le C.
Haiiy ayant mesuré avec le goniomètre les angles formés par les différentes faces de plusieurs prismes cristallisés d'une manière assez nette , les a trouvés , à très-peu de chose près , égaux à ceux du pyroxène. Sa dureté est médiocre , l'acier la raye facilenient : elle est parfaitement opaque ; sa cassure est lamelleuse ,, nette et brillante. Elle se fond an chalumeau en un émail noir sans .. boursouflement.
Le barreau aimanté n'éprouve, à son approche, qu'une légère déviation. le verdâtre
par une plus grande proportion de chaux. Les
differens échantillons de cette pierre présentent un grand nombre de lames appliquées les unes sur les autres , et d'une contexture très-serrée.
o u x, de Genève.
Le noir tirant un peu sur
sence du fer et du manganèse , un peu plus abondans dans cette pierre que dans le pyroxène de l'Etna , et à l'absence de la magnésie, remplacée
est
la couleur qu'elle affecte en masse ; broyée, sa poussière est d'un vert assez clair. Sa pesanteur spécifique est 3.6 , tandis que celle du pyroxène des volcans est communément 3. 2.
La masse est parsemée de groupes de cristaux prismatiques plus ou moins réguliers ; ces
prismes sont des hexaèdres. L'inclinaison des faceS
donne des angles très-éloignés de ceux que pré-
sentent les cristaux d'amphibole , quoique le premier
aspect fît rapporter le pyroxène de Norvége à cette espèce. i oo parties de cette pierre ont été broyées
et converties en une poussière d'un vert-clair traitées avec 400 parties de potasse au creuset de platine , après une heure de feu , le mélange est entré en fusion pâteuse. La masse refroidie se présentait sous une apparence homogène sans boursouflement; sa couleur était d'un vert foncé délayée dans l'eau , elle a conservé la même cou-
leur , ce qui faisait présumer fa présence de l'oxide de manganèse. Tout a été dissous dans l'acide muriatique ; la dissolution était couleur fauverougeâtre.
Cette dissolution a été évaporée à siccité pour en chasser l'acide muriatique en excès, et précipiter la silice. La matière à siccité redissoute dans l'eau aiguisée d'acide muriatiqué , et filtrée, a laissé une masse gélatineuse , qui , desséchée et
calcinée, a été reconnue pour être de la silice.
(t) Il en a été donné à la collection du conseil des mines, par M. Ingi.asen s, Danois , comme venant d'Arendal en INiorvége,
Cette silice était -pulvérulente Pesait 45 parties.
très-blanche , et