Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1798-99, volume 9)

SUR LA RIVIÈRE

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Le Loiret , à sa source', est toujours à ta.' même Température des eaux du température ; ce qui fait dire au vulgaire que ses Loiret. eaux sont froides en été, et que dans l'hiver elles ont d'autant plus de chaleur que le froid est plus vif. Cette rivière ne gèle jamais , même dans les hivers les plus rudes ; ce qui semble appuyer en Mais comme ses Pourquoi. partie cette opinion vulgaire. ordinairement celles de en adtnettant inondations suivent assez les 'étans de soutiennent la communication la Loire , ceux qui la Sologgne p our t'origine souterraine de ces deux rivières, tâchent d'en tirer eau di, cependant les Loiret , ses parti pour étayer leur opinion : inondations sont dues qu'à la hauteur inondations du Loiret ne suivent- elles les siennes. Loire , qui fait refluer cell" da la des eaux de la Loire de ces dernières à la chute La grande agitation dévede chaque usine , des roues hydrauliques loppe une odeur vaseuse très- désagréable ; qui est due. à leur stagnation causée par le grand nombre de chaussées ei'de digues. Les habitans des bords du Loiret se 4.ient beaucoup de la salubrité de l'air ; cependant Cette rivière est souvent couverte de brouillards. Outre son lit principal , elle a encore deux Les deux bras du Loila ferme bras le premier , le bras de Bouc, près. Montées, rot. de ce nôtn; le second, appelé le bras des de la jolie maison de campagne qu'il côtoie , va rejoindre. le Loiret près du bois de Bel--..Air, dépendant de Plissay. Des for ai-Les fontaines les plus remarquables qui gros+ sissent le Loiret , sont _celles du Poutil , de le nes 'lui snentent. Mothe-Bouquin , -la .fontaine de Saint-Julien-lePauvre , qui donne son nom à une des plus

agréables habitations qui soient sur ses bords, et dont les jardins sont décorés et plantés sur les

dessins de Le Nitre. Cet homme célèbre y a profité

DU LOIRET-

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avec beaucoup de goût et de talent des beaux points de vue qu'offrait ce local. Plusieurs ruisseaux vont se joindre au Loiret ce sont le Duis, le Lazin et l'Archet. Nous n'examinerons que le D uis , qui même , à proprement

Ruisseaux

qui viennent se joindre au Loiret.

parler , n'y porte pas ses eaux ; du moins une

grande partie de l'année, le Duis, qu'on appelle aussi la Lève, est formé des étangs et marais qui sont au- dessous de Jargeau. Il serpente dans la .plaine de Sandillou , passe à Saint - Cyr,, côtoie Je canal de la Source , et, lorsque ses eaux sont très-fortes , va se perdre dans le Loiret , par un retour d'équerre dont nous avons fait mention _plus haut ; mais , la plus grande partie de l'année , le Duis se perd dans une vaste échancrure sur

sa rive gauche. Cet endroit, en forme de demi-

.

lune , est appelé le Gonee ou Gévre. Sa profondeur est considérable : il a 14. à t 5 mètres de largeur, sur environ 24 de longueur. Le Duis , en arrivant à ce gouffre , se détourne de son lit , entre dans cet espace , le parcourt en se repliant sur luimême, et, arrivé au centre , il s'y engouffre , mais

Le Dais ou

la Lève ; sa source et son Cours.

Son-embouchure dans les grandes eaux. Sa perte ou disparition

sous terre.

sans rapidité ni tournoiement violent. Le lit du Dois , qui resterait à sec, ses eaux étant absorbées

des eaux da.

dans le gouffre, est rempli par une partie des eaux ,du Loiret , qui le remontent et viennent jusqu'à

tent aussi ce

ce gouffre y tournoyer avec celles du Duis , et finissent de même par .s'engouffrer. .Les eaux de ces deux rivières se distinguent très-aisément les unes des autres jusqu'au milieu de la surface du gouffre où elles sont absorbées ; car en tout temps

celles du Duis sont chargées de matières bour, .beuses et jaunâtres qu'elles entraînent avec elles

elles contrastent donc fortement avec celles du Loiret, qui sont très-limpides dans toutes les saisons,

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Une partie

Loiret alimengouffre.