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Journal des Mines (1798-99, volume 9)

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SUR LA RIVIÈRE

des productions les plus intéressantes de ce pays et qui y réussissent le mieux. L'usage des prairies artificielles était à peine connu avant l'acquisition

-que le C. De la

haute plaine

d bois,

Montaudoin fit de /a terre et dépendanceS

de la Source. La partie haute du coteau sur lequel est bâtie la maison , est le commencement d'une grande plaine aride , qui n'est qu'une faible an-,

nonce de celle de la Sologne. On y trouve des plantes qui ne se plaisent que dans les endroits

secs et sablonneux. Il y a des bois taillis ; et près de la grande route de Toulouse, à l'extrémité de

l'avenue du château de la Source, on voit de

Ilature dii "'rai" `1" néralogiquethent.

grands bois de pins. Vu la vitesse avec laquelle ces pins croissent dans un aussi mauvais terrain ne serait-il pas plus avantageux d'en couvrir une partie des immenses bruyères de la Sologne, que de laisser tant de terres incultes, où les troupeaux même trouvent à peine .de quoi paître Les Couches du coteau arrosé par le Loiret sont au nombre de six : I.° huit à dix décimètres d'une terre végétale maigre, mêlée de cailloux ;

2." treize décimètres d'un sable jaune foncé; 3.° trois décimètres de sable argileux , qui, plus bas, 4.0 est.

mêlé de gros cailloux à la hauteur de six décimètres ; 5." trente à trente-trois décimètres de tuf calcaire , veiné de pure argile , ou de sable argileux; et 6.° enfin du moellon calcaire , dans

lequel on rencontre des masses assez considérables

d'une pierre calcaire argileuse , dans les retraits de laquelle on voit de belles calcédoines et des cacholongs d'un blanc très-pur. Dianians et Tt sont, ce ru ils

On trouve souvent dans les terrains sablonneux des fiagmens de quartz ( cristal de roche ) qui ont été roulés par les eaux ; ils sont recouverts d'une_ croûte grise , sale et terreuse. Ces cailloux ,-

'129 DU LOIRET. 'quelquefois d'une belle transparence, sont connus d'Olivet : il y en a aussi de sous le nom de di amanscommunément on en trouve couleur de rose ; plus de verts; les bleus paraisde jaunes , mais rarement cite un de ces plus rares. On en sent être encore beauté , que possédait derniers de la plus grande Boulin : il était monté en brillant. Un curé d'Olivet .avaitFait fait faire une couronne de ces faux diamans étant artispour soleil de son église : cés pierres tement rangées pour les couleurs , répandaient Un

éclat des plus vifs. Autres subsOn trouve encore dans les sables de ' ce *pays L minédu bois pétrifié à l'état siliceux, de beaux silex, quelques agates, des fragmens de petunsé ou feldspath , un peu de mica, .quelquefois des fragmens et débris de laves poreuses et ponces des volcans de l'Auvergne , chariés par la Loire. ManufacDepuis le pont d'Olivet jusqu'à son embou- tsuurre,setisriente.s de ses eaux un grand attire , le Loiret alimente aTee`s.s

nombre d'usines, telles que moulins à farine, à tan à. foulon, à chamois, à papier. On voit encore sur toiles peintes du ses bords la belle manufacture de bas, près de SaintC.e° Jacques de Mainville. Plus à sucre du C.e" MironMesmin , est la raffinerie la rivière , elle a le-Vassort ; bâtie sur le bord de faire charger ou décharger l'avantage de pouvoir les matières qu'elle fabrique ou qu'elle emploie aux portes "mêmes de ses magasins , qui donnent de cire sur le Loiret. Enfin plusieurs blanchiries les bords du Loiret. sont établies sur

Le Loiret n'a que deux ponts dans tout son

cours : ils sont l'un et l'autre de pierre ; le premier à Olivet , et l'autre à Saint-Mesmin.

qui fait J'ai parcouru les bords de la rivière Ee