Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1800-01, volume 10)

CUIVRE AR SENIAT A.

CUIVRE ARSEN7ATe... 558 D, 7-titre, au vert rie poireau , et même, quoique

rarement, au vert de verdet ouvert-de-gris. On le trouve rarement en masse et clisséminé, mais ordinairement cristallisé, savoir: » 1°. En cubes petits et trèsLpetits , qui prennent souvent la forme de table quadrangutaire ; ils ont sur leurs angles des troncatures qui sont quelquefois si fortes, vela forme » qui en résulte tient le milieu entre le cube et l'octaèdre (1).

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,a 2°. En prismes à six faces ap_pltzties , dont

D, qua trefeices latérales sont plus larges et se

» réunissent sous un angle très-obtus, et deux autres/J/11s petites sont opposées. Sur chacune

» des deuxfaces terminales est un hisellement dont lesfaces correspondent aux deux/aces D, latérales les plus petites. »

3°. En prismes à six faces , dont la face

terminale est remplacée par un pointement >, six faces. D, 4.. En cristaux capillaires. » Les jàces latérales des prismes sont striées en longueur, lorsqu'elles ne sont pas recouvertes de -vert de cuivre, elles sont très-éclatantes, d'un éclat de diamant qui passe à l'é-

clat gras. » L'olivenerz cristallisé en ,-cubes est dia-

» phane , les autres cristaux sont seulement plus ou moins translucides. » Les cristaux capillaires, traités au chalumeart , décrépitent; ils donnent une fumée

(1) C'est en raison de cette forme cristalline que cette substance a été nommée quelquefois Wurfel-erz mine cubique.

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blanche qui a l'odeur d'arsenic ; ils se fondent en un globule grisâtre qui, traité avec le bo-

rax, donne un petit grain de cuivre pur et

malléable ; les cristaux cubiques au contraire se boursoufflent au chalumeau, ils, dégagent une odeur arsenicale moins forte; on est plus long-teins à obtenir le gobule métallique gri33 sâtre , et le grain de cuivre que l'on en retire, D, en le fondant avec le -verre de borax, a une 33 couleur un peu pâle , et est parsemé de taches

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d'un gris d'acier, que M. Klaproth attribue à la présence du fer, néanmoins il ne laisse

D, pas que de s'étendre sous le marteau.

L'olivenerz se trouve sur le mont Karrarach, au pays de Cornouailles , dans le voisinage d'une mine de fer brune, accompagné de malachite compacte, de vert de cuivre, de fahlerz , mais le plus ordinairement de lithomarge jaune et de quartz. » D'après Klaproth, ce minéral est composé de cuivre, d'acide arsenical et d'un peu de fer.

Trouvant peu de rapport entre la description Analyse. d'Emmerlin g et la substance que j'avais sous les yeux, et Klaproth ne paraissant pas avoir donné la quantité des parties constituantes de l'olivenerz , j'ai pensé qu'il pouvait être utile d'en faire l'analyse. Le C.e. Vauquelin a bien voulu s'en charger. ioo centigrames de cuivre arseniaté en lames,

ayant été calcinés dans un creuset de platine exactement fermé, ont perdu 17 centigrames qui paraissent n'être que de l'eau. Cette substance se dissout entièrement dans l'acide nitrique , la couleur de la dissolution