Journal des Mines (1800-01, volume 10)
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INSTRUMENT PROPRE
- Il est composé de deux pièces principales
l'une supérieure ah, que je nomme la boite est creusée cylindriquement , et ouverte par le bas ; l'autre inférieure cd, que je nomme le pivot, entre dans la première et se termine en cône. Ces deux pièces tiennent l'une à l'autre, par le moyen de deux clavettes ee , qui traversent la pièce supérieure, et se logent dans le collet ef de la pièce inférieure. La pièce supérieure renferme deux couteaux gg, cachés dans son épaisseur, et fixés en de-. hors par une vis ; Une gouttière], en forme d'hélice, part de ta base de chaque couteau, et
A ViIRIFIER ITN SONDAGE._
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sières du terrain, dans le godet k de la pièce
la clavette ; et pendant cette descente, les couteaux seront écartés , parce que le cône de la pièce'inférieure se trouvera introduit entre les talons des deux couteaux. On voit encore que la pièce supérieure peut aussi tourner sur la pièce inférieure ; et dans ce cas, les couteaux supposés ouverts, entameront le terrain circulairement, et les poussières tomberont dans les gouttières j et dans le- godet k. Enfin, si l'on remonte tout l'instrument en. retirant de bas en haut la pièce supérieure, les deux couteaux rentreront clans leurs entailles, soit par l'effet-de leur propre élasticité, soit par celui d'une- lame- de ressort qu'On peut placer sous leur queue, soit même parce qu'ils seront
inférieure. Dans l'état de repos , les dos des lames de couteau se touchent en 1, et la pointe du cône se trouve dans l'angle formé par les talons des deux couteaux. L'extrémité s de l'instrument se termine par
repoussés, en montant, par le terrain qui les environne. La position inclinée des lames de couteaux, quand elles. sont écartées, favorise ce dernier effet,. Usarre de Ptustrztment..
l'instrument à telle hauteur qu'on voudra, entre les tiges ordinaires d'une sonde. Cette description générale suffit pour faire concevoir que les deux pièces de l'instrument étant réunies, et tenant l'une à l'autre à l'aide des deux clavettes, on peut facilement descendre et _remonter l'instrument dans un trou de sonde. On conçoit aussi que si la pièce inférieure repose sur un plan fixe, la pièce supérieure pourra descendre d'une quantité qui est déterminée par la hauteur du collet et celle de
hauteur déterminée, par exemple, lorsqu'on:
est destinée à conduire les frag,mens et les pous-
un bout de tige creusé en écrou, et l'extrémité r porte une vis, afin qu'on puisse adapter
LORSQU'ON veut vérifier un sondage- à une
veut s'assurer s'il existe une couche de houille»,
'à 6o mètres de profondeur, dans un trou- de sonde . Il faut commencer par mesurer exactement
la profondeur totale du trou, afin d'en déduire à quelle distance du fend l'instrument devra. agir. Dans l'hypothèse cl- dessus , si le trou- de' sonde est profond de ioo mètres', il est évident
que l'instrument devra agir à- 49 mètres au-dessus du foudi
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