Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1800-01, volume 10)

DIVERSES M'TILODES 11-. La description de ce procédé est consignée dans le tome XXII des Mémoires de l'A-

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cadémie de Stockholm , et je me bornerai à en donner la traduction littérale (1).

Nouveau moyen de fizire sauter la pierre sous

l'eau, par Daniel Thuniberg. -» On voit en A, pl., XXXVI, le profil du D> rocher qu'on a percé et où on a introduit la charge. Cette charge est dans un tuyau de fer-blanc, imperméable à l'eau> dont la coupe verticale D, D, est représentée dans la même figure, l'extré-

mité inférieure de ce tuyau, fermée par un fond, doit s'ajuster convenablement dans le trou qui a été percé dans le rocher.

» La charge consiste en une cartouche de papier, remplie de poudre et attachée au coin de fer b avec du fil à coudre les voiles.

» A ce premier coin b s'applique un autre

D) coin c qui tient à une tige de fer qui s'élève

au dehors du tuyau. DD Sur la face plane de ces coins est une, rainure (faite à la lime ) qui atteint jusqu'à la poudre; cette rainure se prolonge sur toute la longueur dri tuyau de fer-blanc par le moyen

» d'une règle de bois d qui est creusée sur le côté tourné vers la tige de fer, et qui y est as» sujéti avec de la grosse ficelle.. Avant d'attacher ensemble la règle et la .

(1). On trouve aussi des détails sur ce pi'océde dans le grand ouvrage intitulé : Description des travaux exécutés à Carlscrown , par Daniel Thumberg.

DU TIRAGE DES MINES SOUS L'EAU;

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tige on place dans la rainure une étoupille » qui part de l'extrémité supérieure et commul nique avec l'intérieur de la cartouche. e est une mèche appliquée à l'extrêmité de » l'étoupille. C sont deux radeaux qui servent aux ouvriers pour percer la pierre et la faire sauter. D est une masse qui empêche la tige de fer 5) d'être repoussée trop loin quand le coup part. 2 , 3, 4, 5 sont les diverses pièces néce&-

saires Polir la charge. 1, la cartouche garnie , de son coin vu de côté; 2, ce coin vu de face. » 3, la règle de bois et sa rainure. 4, le coin supérieur et sa tige de fer. 5, le tuyau de fer-blanc Quand on a percé le rocher selon la méthode ordinaire, en employant un foret un D) peu fort et aussi long que la . profondeur de l'eau l'exige, on y introduit le tuyau dans quel la charge a déjà 'été mise ; on place la mèche e, on pose la Masse D au dessus de la tige, et on met le feu: L'explosion a lieu à D, l'instant, le coin b est chassé, mais le coin c ne peut céder, et les deux coins réunis contiennent ainsi la charge dont l'effet ne man» que j amais , comme l'expériencera démontré. On perd ordinairement 4 pieds de tuyaux D, et le coin inférieur, mais le coin supérieur peut servir à de nouvelles charges, parce qu'il » n'est jamais endommagé.

OBSERVATION. 12. CETTE méthode, dont le succès est éprou-

vé, mérite sans doute d'être connue de tous ceux qui s'occupent de grands travaux, et qui Pp