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SUR L'ESPCE MpdRALOGIQUE.

sur,. L'ESPiCE MINÉRALOGIQU'L'.-

ils avaient une extrême pratique des minéraux. En recherchant la cause qui a fait méconnaître, à ces deux hommes illustres, la vraie espèce minéralogique et qui les a égarés quand ils ont voulu fonder leurs espèces de convention, j'ai cru la trouver dans le.plan défectueux de

sur des dissemblances déduites ou de la cordeur

ou de la transparence, ou de la régularité de, la forme, ou du groupement ;. dans le quatrième genre, gemniae , ce sont les seules couleurs qui: décident des espèces, etc. etc. ; et sans porter, plus loin cet examen, qui pourrait devenir l'as, tidieux , il suffit de dire, que dans toutes les classes et dans tous les genres , les espèces sont fondées sur des caractères tout aussi équivoques que ceux qui viennent d'être cités. (h) Le catalogue Raab, dernier ouvrage de

leur distribution méthodique, lequel les a ensuite forcés , sans qu'ils s'en apperçussent , à élever presque toujours les espèces au rang des genres, et quelquefois les a obligés de les reléguer parmi les variétés. Cette erreur de méthode, commune à presque tous les minéralogistes, provient de ce qu'ils ont pris une marche inverse de celle qu'ils auraient dû suivre. (k) Quand on a un très-grand nombre d'ob-

M. de Born, nous présentera, relativement à la spécification, la même incertitude dans les principes. Le premier genre quartz, a trois espèces, instituées sur les formes indéterminées, régulières et imitatives ; dans le second genre

jets divers à réduire dans un ordre systématique,

il semble que la méthode la .plus naturelle,

gemmes, les espèces sont fondées sur la Couleur;

dans le genre agate, elles dérivent des pro-

portions de l'argile , unie à la silice ; dans le le genre jaspe de la finesse de la pâte ; dans chimigenre silex, des produits de l'analyse et (grenat, que; dans les deux genresféldspath espèce, et les masses informes instituent une instituent une autre

_les masses régulières en la première, espèce se_ dans le genre schorll , distingue de ,toutes les autres par la seule par, ticularité d'être crystallisée ; les deux autres la fimodifications de contexture, par deux

breuse et la feuilletée , etc. etc. etc. ) Cependant, les deux Auteurs que je viens de citer, et que j'ai voulu prendre parmi les. morts, pour ne blesser aucun amour-propre, sont modernes ; ils étaient au nombre des savans

-du premier ordre ; ils ont, d'autre part, beaucoup contribué aux progrès de la science,

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comme la plus sûre, devrait être de commencer par, les diviser en différens tas, afin dé séparer d'abord ceux qui présentent lés dissemblances les plus frappantes, et de réunir, sous un même point de vue, ceux qui ont les rapports les plus

• appareils ; et ensuite de renouveller, , sur _chacune de ces premières répartitions, dites classes,

l'opération faite sur la totalité, en fondant mujours les partages sur des dissemblances qui à deviennent de moins .1.1 moins ,

et de importantes' mesure que les partages se multiplient, poursuivre les sous-divisions , jusqu'à ce que les êtres qui se trouvent ensemble , se ressem-

Ment tellement qu'on doive les regarder comme. d'une Même espèce. Eh bien I cette opération de l'esprit, dont la conduite paraît si conforme à la nature des choses, a cependant causé presque toutes les erreurs qui se trouvent dans les