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SUR L'ESPiCE MINiRALOCIQUÊ;

SUR L'ESP10E MINRÀLOGIQuJ

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nature, il devrait prendre la forme dans l'un , la transparence dans un autre, la vraie couleur ,dans un troisième, la dureté et la pesanteur spécifique dans ceux qui lui paraissent les plus purs et d'une acrarécration plus parfaite, etc. Il se :trouve forcé à ces différentes abstractions, parce que chaque masse ne possède ordinaire-il nient que quelques traits de l'individu dont veut tracer l'image , et que celles des masses qui sembleraient pouvoir en représenter l'effigie complète, le surchargent le plus souvent

pu pénétrer dans tous les secrets de l'intérieur

u'elles soient de nature homogène, peuvent

deux classes, l'une pour les minéraux qui lui parurent simples, et la seconde pour ceux qui

de tant de difformités qu'elles le rendent presque méconnaissable. La plupart des masses, encore

cire comparées à cette feuille d'une plante quelconque présentée par le célèbre Linné à l'illustre Jzcssieu , et il ne fallait pas moins que l'expérience .acquise par une vie entière consacrée à l'étude des végétaux, pour reconnaître l'espèce sur cette seule indication. La représentation de l'individu qui figurerait pour certaines espèces minéralogiques, serait même extrêmement difficile à déterminer, et je ne saurais, par exemple, comment colorer l'espèce dite Nencle , ni quelle forme donner à l'espèce dite malachite.

Mais avant de songer à décorer l'espèce de ses divers attributs, il faut s'occuper de sa re-

.

cherche, et découvrir où et comment elle existe. (b) Le minéralogiste aurait pu hésiter encore pendant long-tems sur les principes d'après lesquels il convenait ' d'instituer l'espèce minéralogique, il aurait mêine méconnu à jamais cette hase fondamentale de toute bonne classification, s'il n'eût réclamé le secours de la chimie; c'est sous l'escorte de cette dernière science qu'il g

des niasses, et obtenir les plus importantes révélations sur leur constitution. Alors seulement il a pu savoir. que parmi les minéraux il en était qui se ressemblaient, non point tant par leurs propriétés apparentes, que par la nature et l'état de leurs- principes Constituons; que parmi eux_ il en était plusieurs qui résistaient à tous

les moyens de décomposition, pendant

- que

d'autres qui avaient les mêmes caractères d'homogénéité montraient, par les résultats de leurs analyses, qu'ils contenaient deux et plusieurs substances .différentes. Il put dès-lors instituer

se montraient composés; niais il put apprendre en même tems que les substances diverses, extraites de ceux de la seconde classe, n'étaient

pas toujours dans l'état de simple mélange.,

puisqu'elles ne pouvaient être séparées par aucun moyen mécanique , puisqu'elles né cédaient_ qu'à des moyens chimiques, lorsqu'on employait pour les désunir les affinités d'élection. Dès-lors il fut évident que ces minéraux, bien que composés de substances diverses, .conténaient cependant des molécules intégrantes sem-

blables enteelles ; que les premiers démens qui avaient concourus à la formation de ces molécules intégrantes, se trouvant enchaînés par toute la force des affinités chimiques, devaient. y être dans un état de vraie combinaison ;i qu'on pouvait poursuivre les divisions et subdivisions mécaniques de ces masses composées, aussi bien que celles des masses simples, jusqu'à les réduireyolume de leurs molécules intégrantes, sans

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se!