Journal des Mines (1800-01, volume 10)
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SUR. L'Es') kc,t MINRALOGIQUr;
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entre les minéraux de Même nature, qui pro-..
indiquer la différence du rôle qu'elles peuvent jouer.
distinguer entr elles , je proposerai de les désigner par le mot variations, qui contrastera avec celui variétés, réservé aux seuls effets de la cohésion. Cette manière différente d'énoncer des dissemblances qui proviennent de causes aussi distinctes, ajoute beaucoup de facilité et d'exactitude à l'expression, sur-tout lorsque les deux causes exercent en même teins leur influence sur
sont adhérentes à la molécule intégrante plutôt qu'admises dans sa constitution , et qui lui restent cependant associés par une certaine prédisposition de celle-ci, aussi long-teins qu'elle n'éprouve pas l'action des dépurations. Ces superfluités changent très-peu la manière d'être de l'espèce, et elles n'influent point sur sa conformation, elles se bornent ordinairement à donner une coloration variable aux espèces pour lesquelles la couleur n'est point essentielle, et
viennent de cette cause, avec celles qui dependent de Paggrégation , et pour les mieux
le même minéral, et concourent à changer, à diversifier son aspect : on pourra dire alors que
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SUR L'ESP:ÉCE MINi:RALOGIQU2.«
dans beaucoup d'espèces il n'y a point de variétés qui ne puissent admettre toutes les variations dont l'espèce est susceptible, mais que dans le plus grand nombre il y a certaines variations qui dépendent principalement de certaines variétés, .et quelques variétés qui sont. plus particulièrement dans les habitudes de cer-
taines variations ; ce que nous expliquerons
.quand nous parlerons des prédispositions et des habitudes des espèces. Nous ajouterons seule-ment ici qu'en faisant mention d'une des deux causes qui diversifient l'aspect des minéraux de
même - nature, on peut faire abstraction de l'autre, pour ne pas ,confondre des effets qui
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(ni) Je nomme super:finit-és les substances qui
à leur ajouter quelques propriétés également extrinsèques, comme la phosphorescence, rodorabilité , etc. etc. qui se trouvent dans quelques masses sans être essentielles à l'espèce. Les
superfluités se distinguent principalement des souillures , en ce qu'elles ne troublent presque point la transparence ni la plupart des autres caractères plrysiques des minéraux ; je place donc au premier rang des variations les dissemblances qui proviennent de cette cause, comme étant celles qui ont des relations plus directes avec l'espèce, qui affectent le moins sa représentation exacte, et qui ne suspendent presque aucunement l'exercice de ses facultés.
sont à-peu-près indépen dans. (1) Cependant je dois encore distinguer deux ordres de variations, comme j'ai distingué deux
(ii) J'ai dit que l'espèce était iinparfaite lorsqu'elle n'était pas conformée avec toute l'exactitude que. requièrent les lois de l'agré-
cipes; caries superfluités etles souillures ont une
gation; je pourrais dire que l'espèce est vicieuse lorsqu'elle possède des propriétés qu'elle ne- doit point avoir : car dans le physique comme dans le moral, toute superfluité est en quelque sorte
ordres de variétés, et d'après les mêmes prininfluence trop différente sur la représentation de l'espèce pour pouvoir être confondues. La définition des unes et des autres suffira pont'