Journal des Mines (1800-01, volume 10)
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MINES DE PLOMB ARGENTIPt:RE
propres bénéfices, tarissent ainsi, dès l'origine; des sources de richesses publiques dont le dépôt
leur était confié. S. VI. Examen des ressources que présente la mine de la Croix. 40. Un procès-verbal des propos tenus par Zesressour- un ouvrier, et cités dans l'ouvrage de Diétrich , ces que préindiquer que ce senrela mi- page 96, semblerait d'abord filon se terminerait en coin , et n'aurait plus à De de la çroix. 77 mètres au-dessous des travaux de Saint-Nicolas, qu'un demi-mètre de largeur ; mais Dietrich rapporte que d'a.utres--personnes assurent que le filon est très-beau dans la profondeur et que l'affluence seule des eaux l'a fait abandonner. Les C. ens Duhamel fils et Mallet ne croient pas non plus à ce. fait : ils observent qu'il serait surprenant qu'un filon si puissant et si bien réglé clans sa direction, se trouvât coupé dans la profondeur ; que lors même qu'il diminuerait et disparaîtrait tout-à-fait , on ne pourrait en conclure pour cela, qu'il n'y eût aucune espé-, rance, puisque l'on sait que beaucoup de filons se sont ainsi perdus, et qu'on les a retrouvés ensuite très-pssans , en gagnant la profondeur. L'inspecteur des mines Monnet, dans son ouvrage manuscrit sur la minéralogie de la France, annonce que la largeur la plus commune du filon est de 66 mètres ; que cette mine a été considérablement fouillée, et sur-tout à la croix et au Chipai; que dans l'un et l'autre lieu les travaux se sont étendus jusqu'à 97 mètres en profondeur, où on a trouvé le filon de bonne Examen
DE LA CROIX, DÉPART. DES VOSGES.
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Mature et très-large ; qu'une fois il l'a reconnu lui-même sur 77 à 97 mètres de largeur, si on, peut ( dit-il ) appeler filon toute l'étendue où, 3d a trouvé du minéral. 43. Enfin, l'un de nous-, le C.e. Gillet, qui à la vérité, n'a pu voir qu'une partie des. travaux supérieurs , n'a jamais entendu sur les lieux le C.e. Schreiber, , ni aucun des mineurs élever des doutes relativement à la puissance du, filon. Il y a apparence qu'en supposant le,rap-, port de l'ouvrier exact, il n'a pas su distinguer une veine donnant du minéral, du filon principal , dont l'étendue est quelquefois fort difficile' .
à reconnaître , à raison---delasimilitude qui
existe entre la gangue qui le remplit et la roche qui lui sert de toit et de mur (1). Nous ajouterons qu'il serait peut-être utile que le filon diminuât de puissance, parce qu'alors le minerai y serait plus rassemblé, plus facile à suivre bt
à extraire.
44- D'après ces faits, on ne doit accorder-aucune confiance à ces propos ; on doit au contraire regarder comme constant que les veines se propagent en profondeur et -y donnent dif, minéral : il est certain aussi qu'il y a eu peu, de travaux approfondis au-dessous de ceux de, Saint-Jean; qu'il s'y est trouvé au nord vers le: .puits Riche, et au midi vers le Chipai, du: mi(i) lise pourrait aussi que le minéral se trouvât, ainsi qu'au Pontpean , au Huelgoet et à Poullaouen disposé dans le filon même en amas successifs approchant de la forme
d'une navette, et plongeant au midi sur la direction du filon; cette disposition expliquerait le resserrement que l'on peut y avoir remarqué, et assurerait l'espoir de le retrouver. plus loin avec ea richesse ordinaire.
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