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Journal des Mines (1800-01, volume 10)

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SUR LES MANGANÉSES OXYDE, étC.

ORDRE de preférence pour la ORDRE de préférence pour l'emploi dans les verreries.

- confection de l'acide znuriatique 'oxygéné.

10. Manganèse du Piémont. de Tholey.

3.. 40 5..

Romanèche. te. Manganèse detAveline.

d'Allemagne.

de Ilornanèche. 2.. de Saint-Micaud. 3.. 40. de l'Aveline. . de Périgueux.

Allemagne. ne Tholey. du Piémont.

- de Saint-Mi-

5..

caud (1), de Périgueux.

Ces conclusions sont rigoureuses ; elles conduisent à ce résultat satisfaisant savoir

que le sol de la France renferme des manganèses oxydés , qui peuvent être dans les arts d'un emploi aussi avantageux que ceux tirée de l'Allemagne ou du Piémont.

SECONDE QUESTION. )) Peut-on diminuer, par la calcination, D, les frais de préparation des manganèses oxy-

dés, sans altérer les propriétés qui les rendent utiles (c ? Le manganèse s'emploie dans les arts

comme on l'extrait de ses mines ; la seule pré-

paration qu'il subisse est la pulvérisation mais cette opération est longue et pénible, quand on agit sur les espèces compactes, comme celles de Romanèche et de Périgueux : elle occasionne alors des frais de main - d'ceuvre

(1) La quantité d'oxygène que contient ce minerai le fera préférer à celui de Périgueux, quoique celui-ci offre une moins grande proportion d'oxyde de fer.

etTlt LES IVLANGANESES OXYDIS , etc.

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qu'on a cherché à alléger en faisant les recherches suivantes : On a pris des fragrnens solides provenant des mines de Romanèche et de Saint-Micaud pesant depuis 20 jusqu'à 4o kilogrammes, ( on ne s'est assuré de leur poids qu'après avoir séché à une douce chaleur ) ; ils ont été rougis fortement pendant trois heures , dans des creusets placés dans le fourneau dit de 111acquer.

Au bout de ce teins ils ont été retirés ; une partie a été jetée de suite dans l'eau froide, l'autre a été exposée à la simple action de l'air. Les fragmens exposés à l'air ont été pesés

après leur refroidissement, et ensuite on a éprouvé leur solidité. Les échantillons de Romanèche avaient

perdu, pendant la calcination, un seizième de leur poids, et n'étaient pas plus faciles à pulvériser qu'auparavant. Les échantillons de Saint-Micaud avaient perdu un douzième de leur poids ; ils se pulvérisaient un, peu plus facilement.

Quant aux, fragmens jetés dans l'eau

froide, ceux de Rornarièche ont absorbé beaucoup d'eau ; séchés, ils sont devenus friables et ont été pulvérisés en moitié moins de tems. Les fragmens de manganèse de St-Micaud se sont réduits d'eux-mêmes en petites parties, et on a mis moitié moins de teins a les pulvériser.

On voit, par ces expériences, que les

masses de manganèse calcinées et jetées dans

l'eau froide , ont acquis à la vérité plus de facilité à se pulvériser, mais que celui de Ronianèche a perdu, par cette opération, la sixièD dd 4