Journal des Mines (1800-01, volume 10)
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SUR LES MANGANÈSES OXYDES , etc.
(B) On a divisé en deux chacun des réon en a seulement sultats de la calcination,deetl'eau
- le tout a été
humecté la moitié avec que entretenu dans les mêmes circonstances bout de Go jours on dans l'expérience I ; au les poids étaient exaca pesé, l'on a trouvé que tement les mêmes. les mêmes essais que ci-(C) On a fait dessus. de la tri(D) Sur la poussière provenant Romanèche et de de turation du manganèse jeté froide, dans l'eau Saint-Micaud calciné et plus satisobtenu des résultats mais on n'a pas faisans . si l'oxyde III. Enfin, on a voulu savoir été réduit de manganèse humecté après avoir jouissait pas des ne à un grand état de ténuité, de simplement l'oxygène propriétés d'absorber l'a anAlexandre Humboldt l'air, comme M. à l'argile et à une espèce noncé relativement on particulière de feld-spath. En conséquence de manganèse connues et a pris des quantités impalpable, on en a fait
réduit en poudre
les a exposées des pâtes avec l'eau distillée ; onl'air, en ayant de pendant 6o jours à l'actionhumidité constante. d'entretenir une l'attention chauffées dans un Au bout de ce teins on les a les quanappareil fermé, et l'on a observé que étaient constamment les tités d'oxygène dégagé l'expérience II (A), et qu'ainsi mêmes que dans absorption de ce principe. il n'y avait eu aucune la commission voit pou-. En conséquence n'est pas possible d'augconclure, voir conclure qu'ilde l'air ou de l'eau la promenter aux minerais de rnangaportion de l'oxygène dans les
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nèse oxydé, au moins par les moyens qu'elle a employés.
C'est ici que finit, à proprement parler,
le travail entrepris par ta commission ; elle croit cependant devoir y ajouter les considérations suivantes En comparant les résultats de la calcination des manganèses en poudre, expérience III, on peut voir, qu'excepté celle de St-Micaud , les manganèses les plus oxydés ont perdu seulement un peu moins du tiers de leur oxygène,
séparable par l'acide muriatique , tandis que ceux qui le sont peu ont dégagé ce principe presqu'en totalité ; d'où il semble qu'on puisse tirer cette conséquence, que la chaleur d'une haute température d'une part, et l'acide muriatique de l'autre, séparent l'oxygène des oxydes de manganèse dans des proportions précisément inverses. D'après cela, en supposant que dans
la combinaison du manganèse avec le verre,
parla fusion, le dégagement de l'oxygène suivît le même rapport que dans la calcination, on. expliquerait pourquoi le manganèse de Périgueux est employé avec aV'antage dans beaucoup de verreries où l'on ne fabrique que du verre commun, souvent coloré (1). (1) On n'a point pour but ici de déterminer toutes les causes qui opèrent ce dégagement considérable de gaz oxygène par l'action de la chaleùr, , des manganèses qui ont fourni le moins d'acide muriatique oxygéné par l'action do l'acide muriatique. On se contentera d'observer : 10. Que les manganèses qui ont fourni le moins d'oxygène par la simple action de la chaleur, sont ceux qui jouissent d'une plus grande densité et qu'ils donnent ainsi un moisis