Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1800-01, volume 10)

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MACHINES A EXTRAIRE

pièce de bois ou de fer, , courbée convenablement, et passer librement .à côté de la poulie, ( comme on le voit dans la fz,g. ure 18 , planche XL ). On peut aussi employer deux poulies au lien

d'une; dans ce cas, on les met vis-à-vis l'une de l'autre, à une distance un peu plus grande que l'épaisseur des cordes auxquelles les pa-

niers sont suspendus. Ces poulies sont placées. à l'extrémité de leurs axes, comme ci-dessus ;

le cable porte en même tems dans les deux

demi-gorges pratiquées sur les bords voisins des deux poulies et les cordes verticales des paniers passent librement entr'elles deux, comme on le "voitfig. ure 19.

Il ne paraît pas qu'on ait songé jusqu'ici à -faire l'application de cette machine dans l'intérieur des mines ; il faut avouer que quelque. simple qu'elle soit, le grarid nombre de poulies qu'elle exige la rend très-compliquée, et donnerait lieu a des frottemens considérables. Mais cet inconvénient qui doit la faire rejeter, quand il s'agit de la faire mouvoir par des hommes ou des chevaux, disparaît, pour ainsi dire, quand on doit employer des moteurs inanimés et coûtent peu. Le seul but en effet que l'on doit se proposer est l'économie, et il s'agit bien

moins, en. dernier résultat, d'obtenir le minimum de frottemens que le mininzunz de dépenses.

Cette dernière considération nous détermine à donner la description de plusieurs machines analogues à celle dont nous venons de

parler, et qui ont été proposées en 1799 par M. Jeffreys. L'une de ces machines est propre à transpor-

LES MINERAI s.

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ter les minerais, et particulièrement la houille, dans toute la longueur des galeries souterraines,

quelles que soient leurs sinuosités. Les deux autres doivent servir à élever les minerais du fond des puits. lo. La première machine consiste en deux treuils verticaux, placés aux deux extrémités de la ligne que les minerais doivent parcourir,

et en une chaîne sans fin qui s'enveloppe sur ce deux treuils. Cette chaîne est attachée de distance en distance à des traverses ou essieux, qui sont garnis de roulettes. Ces roulettes reposent sur des coulisses ou plate-formes particulières. Au milieu de chaque essieu pend une chaînette portant un panier. Le mouvement donné à l'un des treuils entraîne nécessairement celui de la chaîne Sans fin et de tous les -paniers. Ceux - ci arrivent pleins d'un côté de la galerie, et s'en retournent vuides du côté oppose. Voyez les.fig. itres 1 et 2, planche XL, 1. La deuxième machine est destinée à élever, au haut des puits, les paniers qui ont été transportés par la première machine.

Elle consiste en deux poulies ou mollettes principales placées au-dessus du puits, à l'extrémité de leurs axes et hors des supports qui portent ces axes. Deux chaînes' sans fin s'enveloppent sur ces deux poulies et sur deux autres poulies correspondantes placées au fond du puits. Des traverses ou barres horizontales, également espacées, sont adaptées entre les deux chaînes ; au milieu de ces traverses sont attachées de petites chaînes auxquelles les pa, fiers sont suspendu