Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1800-01, volume 10)

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MACHINES A EXTRAIRE

Si l'on fait tourner en même tems les deux mollettes du haut du puits, les deux chaînès;

sans fin s'éleveront d'un côté et descendront de l'autre ; les traverses horizontales suivront le. même mouvement et lorsqu'elles arriveront au ,contact avec les mollettes, elles tourneront avec elles ; mais les petites chaînes. qui y sont sus-: pendues , et qui portent les paniers, conserveront leur position verticale et passeront librement d'un côté à l'autre du puits (1), et rien ne sera plus aisé que de substituer, au haut et au ..bas, du puits, ou à toute hauteur, des paniers: pleins aux paniers vuides , et réciproque-, ment. 12.- La troisième machine diffère de la précé-. dente, en ce que l'auteur n'emploie qu'une chaîne sans fin au lieu de deux ce qui n'exige qu'une seule poulie au haut du puits et une. seule air fond. Les paniers sont suspendus de même par des chainettes 'verticales ; celles-ci sont attachées à. des traverses. horizontales, qui: sont fixées par un bout à la grande chaîne, et sont maintenues' (1) Remarquons ici que quoique M. Jeffreys ait représenté figure s et 3, les deux poulies du fond du puits avec des axes séparés, on peut sans aucun inconvénient donner à ces deux poulies un seul et même axe continu , car les chaînettes et les paniers, conservant leur position verticale, passent à côté et au-dessous de ces poulies, et ne se trouvent jamais entr'elles deux. Remarquons, encore que les deux mollettes du haut du puits pourraient aussi n'avoir qu'un seul axe continu , si elles étaient d'un assez grand diamètre pour que les paniers... soient plus élevés que cet axe quand la traverse qui porte est parvenue au sommet des mollettes..

LES MI NE R,A I

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dans leur position par deux petites chaînes obliques. Dans ces deux machines, on voit que les poulies ou molettes, placées au haut du puits, font mouvoir celles qui sont placées .au fond. mouvement Notre auteur emploie à propos lemettre en acde ces molettes inférieures, pour

tion la première machine établie dans les galeries souterraines, il lui suffit pour cela d'un simple engrainage , de deux poulies et d'une pe-

tite chaîne sans fin. Quant au moteur qui doit faire mouvoir immédiatement les mollettes du haut du puits, on conçoit aisément qu'on peut employer selon les cas le vent , l'eau ou la vapeur. M. Jeffreys indique particulièrement ce dernier moyen, et il a représenté les principales parties d'une machine à vapeur de rotation dans les figures 3, 4 , 5 , 6, 12 et 13. (Voyez la note qui termine ce mémoire. ) Les détails dans lesquels nous venons

d'entrer suffisent pour donner une idée générale des trois machines de M. de Jeffreys. L'explication qui suit (1) en fera mieux connaître les différentes parties: (s) E,eraite du Tome XI du Repertoly of arts.