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qui ne sont pas éleignées de plusieurs de nos ports, ne contribueraient-elles pas aussi à donner de l'activité à notre marine, comme on. sait que cela a lieu en Angleterre? Pouvant porter ce combustible en abondance

et de bonne qualité sur toute l'étendue de nos' côtes, nous laisserions-nous dominer encore par ces préjugés favorables aux productions étrangères, et si funestes à nos propres établissemens On réfléchira sans doute que plus de soix.nte mille ames, dans le nord seul de la république, obtiennent leurs moyens d'existence de l'exploitation des mines. Une telle considération déter-

minera le gouvernement à faciliter les débouchés de leurs produits, à exécuter les canaux qui peuvent les faire circuler à peu de frais, mais sur-tout à mettre provisoirement, à l'aide des mesures qui sont en son nos établissemens en activité et à pouvoir' l'abri des conséquences funestes que pourrait entraîner toutà-coup l'affluence des productions étrangères. On sentira que la diminution d'activité dans ces exploitations en traînerait déjà des conséquences filcheuses entraverait l'industrie très - active

de ces départemens , et que leur cessation absolue, qui pourrait être la suite des versemens étrangers, serait une calamité publique qu'il est indispensable de prévenir. Des sels minéraux.

Les sels minéraux, qui étaient un objet d'importation considérable, sont actuellement obtenu s abondamment en France. Le département de l'Ourthe fournit des sulfates d'alumine, de fer, de magnésie, de soude. Les Mines de SaintGeorges de Lavencas , département de l'Aveyron, peuvent encore répandre le sulfate d'alu-

DE LA PR ANCE,

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mine dans le centre de la France, et on sait que les schistes alumineux se trouvent en abondance dans plusieurs autres lieux où ils ne sont pas exploités. Les manufactures d'Urcel et de Beaurieux , département de , sont susceptibles de produire de grandes quantités de sulfate de fer. Les ateliers qui existent à Paris et aux environs de cette grande commune pour la fabrication des sels, des acides minéraux et de l'ammoniac, sont connus paria supériorité de leurs produits, comme par les talens distingués des hommes qui les dirigent. Desfers et aciers. Nous possédons des fers et des ciers en suffisante quantité pour subvenir à nos besoins. Les épreuves qui ont été faites avec le plus grand soin, démontrent qu'ils ne le cèdent en. rien, pour la qualité, à ceux fournis par l'étranger , quand nous voulons en soigner la manipulation ; mais alors ils sont portés à un prix plus élevé, parce que les combustibles et la maind'oeuvre sont plus chers chez nous. Il est seulement un petit nombre de localités qui peuvent faire exception : le pays de Nassau, par exemple, où les combustibles sont très-abondans. On a exécuté avec des fers et des aciers français ce qu'on pouvait faire de plus difficile, et ce qui exigeait, à un degré éminent, les diverses qualités qu'on recherche dans ces substances. Nos succès sur ce point dépendent de la conser-

vation, de la restauration de nos forêts, de la circulation plus facile de nos houilles, de manipulations plus soignées relativement au corroyage des fers et aciers, et à quelques fabrications importantes dont ils sont l'objet.