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SUR LA LÉGISLATIONS DE MINES.

917 sont qu'à environ 20 myriamètres de Paris; elles de PEsmit

CONSIDÉRATIONS

Il est donc de l'intérêt public d'ouvrir des . débouchés et de créer des moyens de circulation, lorsqu'ils n'existent pas naturellement,

pourraient arriver par l'Oise et la Seine, si la ,àaPeire." à communication de l'Escaut à l'Oise avait lieu. Mais le canal de Saint-Quentin n'est pas terminé, il est en projet depuis long-tems. On m'a assuré que l'état avait dépensé en une seule an-

dans les contrées où il y a des mines abondantes. Le territoire français nous offre bien des amé-

liorations à pratiquer en ce genre, la plupart n'exigeraient pas de grandes dépenses.

r

Sans doute, ce ne sera pas en vain qu'un gouvernement éclairé aura fixé ses regards sur cette partie d'administration générale, qui pourrait en peu d'années accroître considérablement le commerce et la puissance de la république. Les mines de houille sont celles sur lesquelles je m'arrêterai seulement ici, parce que la cjrculation facile de ce combustible précieux multiplierait promptement nos produits industriels de tout genre, et nous mettrait à même d'économiser et de laisser reproduire nos forêts dévastées par l'insouciance ,- ou épuisées par la consommation des grandes communes. Paris, dont les approvisionnemens en combustibles sont si considérables, tire la houille

des départemens de la Loire, de l'Allier, de Saône et Loire et de la Nièvre. La rivière de l'Allier, la Loire, le canal de Briare et la Seine sont les ino-yers de communication. Comme les mines dé la Nièvre fournissent peu et -des houilles de médiocre qualité,

la majeure partie de ces approvisionnemens vient de plus de 45 myriamètrès de distance, ensorte que les frais de transport élèvent ces Mines des

départ. du

Nord , cornninnicatio

houilles a un prix exorbitant. Les mines abondantes des départèmens du Nord pourraient au moins fournir en conclurence. Celles d'Anzin , près Valenciennes, no

née, lors de la guerre d'Amérique, pour le

transport des bois de construction venant du Nord, des sommes plus considérables qu'il n'eût

,

fallu pour terminer ce canal et opérer ainsi la communication du Nord à la Méditerranée, à travers la France. Le premier Consul connaît ce projet, il s'est transporté sur les lieux pour l'apprécier ; s'il n'est pas "enfin exécuté, c'est qu'il serait reconnu impossible, car l'utilité de cette communication n'est pas douteuse. Les environs d'Aubin, département de l'A-

veyron , recèlent des amas immenses de houille et deLeCsrmanisnaees autres de très- bonne qualité. Ces mines ne sont qu'ef- raounKse"jAi.....

fleurées à la surface pour les besoins des habi- bin, dép. de tans ; elles seraient cependant susceptibles de P AleYmn'

fournir, en descendant le Lot et la Garonne, à la majeure partie de nos côtes, depuis l'embouchure de ce fleuve jusqu'à Brest ; mais il faudrait un chemin qui paraît devoir être peu coûteux, des mines a Aubin, et faciliter la navigation du Lot. Les mines de Carmeaux , département du

Mines. de,

Tarn, porteraient leurs houilles à meilleur dc,;17,."-xd;, compte à Bordeaux, à la Rochelle, et sur toutes Tal.n narinos côtes du Sud-ouest, si la navigation du çati.i du Tarn était dégagée de quelques obstacles qui l'obstruent d'Albi à Gaillac ; elles feraient tomber l'importation de la houille d'Angleterre.