Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1800-01, volume 10)

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CQNSIDERAT1ONS

SUR LA 1.6-ISLATION DES MINES.

Dans l'intérieur de la France, les belles miMines de -Ç°"Imr-Y ,nes dé Commentry ne sont pas exploitées faute <lé ptae.t.,;4e,; na- ,de débouche; elles le seraient bientôt, si le lit dégagé de manière lui faire porau. du Cher était déoacfé vi C er. ter bateau jusqu'à Mont-Luçon. Le département de. la Corrèze possède à la mines de ',Fléau et. aux environs des richesses de même Corrèze. nature qui-manquent de .débouchés. Les houillères d'Entrevernes , dans le déMines .

ida.é pPai

d'En déps.,,partement trever-

du mont-Blanc, seraient susceptibles

d'une grande exploitation ; elles languissent faute d'une route pour en porterles produits à

du MontBlanc, route usqu% Annecy.

Annecy. Il serait aisé de citer encore plusieurs autres .mines et un assez grand nombre d'usines, qui _manquent de débouchés assez faciles, ou dont les approvisionnemens ne se font que difficilement.

Si les grandes fortunes en France étaient,

.

.comme en Angleterre, appliquées depuis longteins aux manufactures et aux grandes entreprises, il n'est pas douteux qu'on verrait des particuliers riches ou des sociétés exécuter ces communications importantes, pour en tirer les gran.d.s profits auxquelles elles donneraient lieu. Mais les anciens préjugés - qui dominaient en .France n'étaient ,pas. favorables au développement de nos moyens industriels. Nous avions trop peu de capitalistes manufacturiers, et ce n'est que de ce Moment, que nous commençons à distinguer .quelques grands propriétaires qui

portent leurs viie:S vers les. arts. Ils n'ont pas

'encore assez recueilli les fruits de leur activité pour se livrer à'd'aussi grands efforts. Il est i,dom:à 'propos que le gouvernement fasse

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fasse ce qui est en lui pour vivifier ces grandes

entreprises, et tirer, pour ainsi dire du néant'

ces immenses richesses ; en rendant leur circution facile et peu dispendieuse.

I I I. Des taxes à l'importation des matières étrangères. La liberté du commerce est comme la liberté

politique, resserrée dans des limites nécessaires. Chaque état se conduit d'après ce principe:, que tout ce qui peut nuire à la conservation. du corps politique ou atténuer ses forces, doit être empêché, et que tout ce qui lui est avantageux,

au contraire, doit être favorisé et encouragé. Je n'examinerai point s'il serait plus utile à l'humanité, s'il serait possible qu'il en fût autrement : tel est aujourd'hui réciproquement

l'état des choses entre les principales puissances. En conséquence les matières premières, ou ohjets fabriqués venant du dehors, ne sont admis librement chez les puissances qu'autant que l'introduction en est utile, ou qu'elle ne peut porter aucun préjudice. Nous devons donc faciliter l'introduction des matières étrangères, lorsqu'elles donnent lieu soit à des fabrications avantageuses qui n'auraient pu s'établir sans elles, soit à un commerce d'échanges nécessaire ou profitable. Si, au contraire, l'effet de ces introductions peut être de diminuer ou d'anéantir un genre d'activité déjà existant, qui alimente de nombreuses familles, il faut y mettre obstacle, afin d'obvier aux conséquences funestes qui en résulteraient.

Aura. des Mines, Fructid. an 1X. N n n

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