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Journal des Mines (1800-01, volume 10)

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938 RAPPORT DIY CONSEIL tement , ont été soumis à des épreuves multipliées qui démontrent en eux l'existence des pro prié tés ci-dessus à un point éminent.

SUieR DES FERS FRANÇAIS. 939 très-bonne nature, mais susceptibles encore de quelques perfections par un affinage et un.corroyage plus soignés.

Nous joignons au rapport des C.ens Tremery

et Rosa, les différens instrumens et autres pièces

résultantes de ces épreuves. On s'est attaché particulièrement à l'exécution des objets applicables au service de la marine, pour lesquels on emploie le meilleur fer. On verra dans les autres objets d'une exécution plus difficile encore que cent4 à, combienla force de cohérence est grande dans les fers éprouvés, puisqu'on les a percés à chaud sur une a épaisseur, dans le sens des fibres même dufer, sans qu'il y ait eu écartement ni gerçures, ce qui étaitune épreuve très-délicate; On jugera aussi quel est leur degré de ténacité et de ductilité, soit par la manière dont ils ont été allongés à froid et contournés en spirale sur de grandes dimensions, soit par les plis et replis auxquels ils se sont prêtés dans le même état. On remarquera sur-tout des ploiemens opérés à angles droits avec des arêtes vives, sans présenter ni fente, ni gerçure, ni aucune solution de continuité. Les fers provenant des forges du Tronçais

0 BSERVATIONS. C'est d'après le désir énoncé par le premier Consul de s'éclairer sur la qualité des fers de France, que le Conseil avait demandé dans plusieurs forges des fers d'épreuve. Sur seize maîtres de forges auxquels il avait été écrit pour cet objet, quatre seulement en ont en voye jusqu'à pré-

sent, et ce sont ceux dont on vient d'occuper le Ministre.

Si d'un.e part le Conseil a à regretter- qu'Un plus grand nombre de chefs d'usine n'aient pas

répondu à son attente, d'un autre côté il a la

satisfaction de penser, d'après les résultats des épreuves qui viennent d'être présentés, que

beaucoup d'autres forges, dont il connaît la

nature des minerais et la,crUalité des fers, sont: susceptibles de fournir des produits au moins'

comparables à ceux dont il vient d'être fait

mention.

sur-tout n'ont rien laissé à désirer pour leur qualité ; et les commissaires aux épreuves pensent qu'ils sont susceptibles de remplacer avec avantage les fers les plus estimés qui nous viendraient

Aucune des l'orges qui. ont envoyé n'émploient de minerais, dits 'spathiques; cependant il en existe en grand nombre qui-eil font usagedans le ci-devant pays de Sarrebruck, dans les Vosges, le Mont-Blanc, l'Isère, la

Ceux venant des forges de Couches , , leur mit paru aussi d'une

Dordogne et les départemens voisins des Pyré-. nées. Les fers-de ces contrées peuvent donc êtreencore plus' facilement perfectionnés- que ceut:

de l'étranger.

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