Journal des Mines (1800-01, volume 10)
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944 EMPLOI DU SABLE DE MONTROUGE
(leurs les disposent de manière que sur huit parties elles en contiennent de charbon en poudre. 4 d'argile. 3 de sable. Tantôt au contraire ils se servent d'un alliage qui aussi sur huit parties en contient 2 de charbon en poudre. 4
de cendres. C'est ainsi qu'on prépare la brasque aux mi2
nes de. Fahlun en Dalécarlie ; on bat trois
couches, et dans la dernière on u soin d'y faire -
entrer un peu de sable. Celle du fourneau à lunettes des mines de cuivre de Lauterb erg est,
sur huit parties, composée de 6 de charbon en poudre. d'argile. Les fondeurs de Chessy emploient deux parties de poussier de charbon avec deux et demi d'argile, et sur quatre parties de ce mélange ils en ajoutent une de sable, ensorte que la brasque dont il s'agit est, sur 45 parties , composée de : 16 de charbon en poudre. 20 d'argile (1). de sable. 9 ,
Ces différentes méthodes ont été adoptées
avec succès dans le raffinage du cuivre, sur-tout dans des opérations en grand qui comportent un renouvellement fréquentde ces brasques, comme
à Saint-Bel et par-tout où l'on fond à la fois
(i) On regrette de n'avoir pas pu se procurer les argiles qui entrent dans ces diverses brasques , pour déterminer quelles sont leurs diverses parties constituantes.
DANS LA PRÉPARATION DES ATRES.
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400 à 450 myriagrammes ; et l'on croyait aussi pouvoir les appliquer utilement aux fours à réverbère , consacrés à la fusion des scories provenant de l'épuration du métal de cloches ; mais de nombreuses expériences ont prouvé que ces sortes de brasques n'offrent pas assez de résistance, dans, un travail dont tout le profit consiste dans l'économie du. teins et dans la durée des
âtres. On a aussi remarqué que ,.vu l'extrême liquidité du métal blanc ou speiSs qui résulte de la .première fonte des scories, celui-ci s'introduit le
long des parois du fourneau ou bien encore à travers les pores de la pâte elle-même, et bientôt l'âtre se soulevant du .centre à la circonférence, on est forcé de suspendre le travail, et sou-
vent même de démolir entièrement l'appareil.
Quelquefois aussi ces inconvéniens proviennent de l'inexpérience des ouvriers qui chauffent trop
, promptement leur fourneau, dans l'espérance d'être plutôt occupés. Je citerai ici pour exemple deux compositions de brasque dont je me suis servi moi-même et dont le succès ne me paraît pas équivoque toutes les fois que là conduite des fours sera confiée à des fondeurs intellig,ens et san.s préjugés. La première consiste,
dans un mélange d'argile, de poussier de charbon, de ciment de briques deBourgogne, et d'un sable quartzeux pris dans la forêt de Romilly, et qu'on emploie après qu'il a été cuit au four, pilé et tamisé. Cette brasque , sur 21 parties, en contient 8 . de charbon en poudre. o d'argile (1).
......
(I) Cette argile , ainsi appelée par les ouvriers", autre chose que le sable rouge de Montrouge.