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DANS LA ElliPARAT/ON DES ATRES.'

EMPLOI DU SABLE DE MONTROUGE

à Maromme et à Romilly, lorsqu'on était en peine de remplacer à Paris le grès de Fontainebleau, dont on avait déjà reconnu l'abus, non-seulement eu égard à la difficulté de le tailler en assez gros blocs pour éviter les joints, -

et par conséquent la filtration de la matière, mais encore par rapport à sa qualité fusible et peu résistante à la chaleur des fourneaux. J'ai

vu des âtres de Maromme qui ont résisté pendant plus de six mois, et qui avaient alors acquis une si grande dureté, qu'après avoir brûlé inutilement une énorme quantité de bois pour les chauffer et affoiblir l'agrégation des parties, . à l'effet de séparer le cuivre ou le métal blanc qui s'y trouve; on n'a pu parvenir à les réduire en plus petits morceaux qu'à l'aide de moutons ou autres machines propres a suppléer à l'action du feu (1).

Déjà l'on se, persuadait que le sable de Maromme, ainsi appelé parce- qu'on en fait usage à la fonderie du même nom, et eon le trouve dans la forêt de Romilly à la distance d'un demi-kilomètre environ, pouvait seul servir à cet frais à Âtre con, usage et on le faisait venir à gposé de terre proposais d'employer de la ans , lorsque je réfi.actaire Paris, dans des proportions semlnêle dans même manière, et

blables, le sable rouge deMontrouge; ce sable,qui rencontre au-dessous de celui dit sable blanc,ki avec "ici-et se , nient pilé a cause de sa couleur qui est d'un rouge beauréduit eu

certaines proportions

(1) Quelquefois néanmoins on emploie' à l'égard de certaines matière d'une grande dureté le concours simultané de l'eau et du feu ; c'est ainsi qu'en. faisant rougir à blanc les solins ou autre s scories que l'on veut piler , et en les arrosant ensuite subitement avec de l'eau froide, on parvient à diminuer de beaucoup la dépense du pilage.

coup

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coup moins éclatant, sert aux fondeurs à la confection des briques qui entrent dans la cons-

truction de leurs fourneaux ; on le reconnaît facilement par la quantité de terre glaise qu'il contient en forme de mottes plus ou moins épaisses : ce sont.ces mottes qu'il faut briser et

bien mélanger exactement avec le reste du sable,

de manière à former une pâte uniforme qui constitue celle de la brique ordinaire. Lorsqu'on veut employer ce sable à la préparation

des soles, on le fait sécher et cuire comme celui de Maromme, et quand il a été pilé et tamisé, on le mélange dans la même proportion avec du verre ; enfin on lui fait subir le même traitement dans le four, et ce sable .ainsi préparé présente à l'action du feu une égale résistance; mais il faut avoir l'attention de former nue d'un seul jet et non en plusieurs fois, autrement la cohésion des couches se fait difficilement, et pour peu qu'un ouvrier donne maladroitement un coup de ringards ou de pelle à soline , ,alors il détache facilement la croûte supérieure, et il finit raccommoder Filtre en remplissant le trou qui a dû se former. On doit observer ici en passant, qu'un des grands avantages de cette préparation est la facilité avec laquelle on peut réparer les dégradations qui surviennent dans les différentes parties de l'appareil, ce qui n'a jamais lieu que par l'inhabileté des ouvriers. J'ai vu une même sole se regarnir plusieurs fois, sans qu'on soit obligé d'interrompre le service des fourneaux, et alors il se forme à la surface un nouveau glacis, sur lequel glisse la matière qui ne peut plus s'introduire dans la masse que pour en remplir exactement les pores superfi-

Jourre. des Mines, Fructid. an IX. P pp

poudre, sur lequel on

établit un glacis avec du quartz

pilé et qu'on fait fondre

couche par couche.