Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1801-02, volume 11)

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LA MINiRALOGIE

exploiter les mines qui sontplacées à leur portée, rétablira les foet en attendant on soignera et on prospérer à endroits pour faire rêts des autres qui y sont contiguës. son teins les autres minières

Par la propagation des lumières nécessaires du gouvernement et par les sages dispositions recueillerons un plus amnon-seulement nous qu'on a déjà exploités ple produit des métaux abonaussi nous en aurons parmi nous, mais qui , damment à notre disposition d'autres exploités. quoique indigènes, n'ont jamais étéle cuivre et Nous ne serons plus obligés de tirer le plomb de l'étranger, comme on l'a fait dans nos cette guerre, pendant que nous avions sous!némains une si forte quantité de ces mêmes

et nous retiretaux ensevelis dans nos minesmétaux,

et entre rons aussi quelques autres chez nous, et autres le zinc, qui est si abondant mines, qu'on n'ajamais cherché à extraire de nosqu'elles soupçonnait presque pas parce qu'on ne pussent en contenir, et qu'on le méconnaissait lorsqu'il était avec ses minéralisateurs. Non-seulement on établira désormais avec un. si fort bénéfice national l'exploitation des mines, mais aussi on pourra tirer un parti essentiel des métaux extraits, et faire de très-utiles établissemens pour les arts qui en dépendent. Nous des mines de fer, qui Mines de possédons, par exemple, non-seulement sont riches et abondantes, de fer. façon à pouvoir suffire à la plus forte exploitation possible et à ne tarir jamais, mais encore qui donnent la meilleure qualité de fer qu'on La peut aisément convertir en acier excellent. l'aimant, fameuse mine de fer noir, attirable à de cogne de la vallée d'Aoste, est d'un filon

PIMONT. massif et pur, de la hauteur ou épaisseur de plusieurs toises horizontales, et qu'on peut suivre

à découvert pendant deux ou trois eues ; .elle pourrait donc fournir à jamais le fer à l'Europe entière. Ce fer qui est très-doux point cassant ,ni à froid ni à chaud, est très-susceptible d'être converti en bon acier. 'J'en ai la preuve, puisque j'en ai fait moi-même dans mon laboratoire; j'en ai donné à notre célèbre artiste anglais Price, qui l'a trouvé égaler le meilleur acier d'Angleterre. Nous avons encore d'excellentes mines de fer-spathique blanches ou de braunspath, qui sont très-estimées pour la fabrication de l'acier ; nous avons celles de Chdtillon , de la rai-deLocane , de la Val-de-Brosse, de Traverse/,?a, et de tant d'autres endroits qui peuvent servir au même but. Pourquoi n'établirions-nous. pas des fabriques d'acier pour notre usage et pour en donner à l'étranger? Pourquoi ne ferlons, nous pas des établissemens de manufactures de limes, de couteaux, de faux, de rasoirs et autres outils , de tôle , de fer-blanc , de filde-fer, d'aiguilles à coudre, et de toute de clinquailleries en acier et en fer ? Les sorte Anglais, les Suisses et les Allemands nous vendent très-cher toutes ces marchandises, que nous pourrions débiter nous-mêmes à l'étranger. L'eau abondante qui descend rapidement des montagnes, peut merveilleusement servir aux machines nécessaires pour épargner les bras. La main-d'uvre doit encore revenir à très-bon marché dans -

ces lieux alpestres, puisque,

comme je l'ai dit, la plupart des habitans de ces contrées sont obliges de s'expatrier l'hiver pour

pouvoir gagner de quoi fournir à leur nourriB