Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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ARSENIATES DE CUIVRE,
ET DE EER-
croft et de Carrarach , la plupart des cristaux
La gangue de ces deux arseniates est absolument fa même que celle des arseniates de cuivre; c'est également un quartz mélangé des mines de
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adhéraient à de la mine de cuivre vitreuse grise,
il est possible que quelques parties de cette
- mine soient restées adhérentes aux cristaux, ou
même ainsi que je l'ai vu fréquemment, aient pénétré jusques dans leur intérieur, et trompé M. Klaproth, en lui laissant appercevoir dans le bouton que le chalumeau lui a fait obtenir, beaucoup plus de cuivre que cette mine n'en renferme en réalité. La décomposition naturelle de cet arseniate , qui donne un oxyde de fer d'un beau jaune rougeâtre Sans aucune trace d'oxyde de cuivre, vient fortement à l'appui du résultat de l'analyse de M. Chenevix. Gmelin , dans ses Principes de minéralogie,
imprimés à GOttingue en 1790, avait déjà pensé
que ces cristaux ne pouvaien t appartenir à la
substance désignée dès-lors, dans les ouvrages de minéralogie, sous le nom . de mine de cuivre arsenicale. il Pen avait en conséquence séparée en la laissant cependant toujours parmi les mines
de cuivre, sous le nom de minéral cubique wiimfrt ertz.
La double combinaison de l'acide arsenical avec le fer et le cuivre, quoique s'étant aussi montrée avec l'arseniate précédent, dans les mines de Carrarach et de Tincroft , n'avait cependant nullement fixé l'attention des naturaet listes. Il est vrai que la transparence , la couleur d'un bleu très-faible de ses cristaux, les met' facilement dans le cas d'être pris pour des cristaux pierreux ; et qu'en outre leur pe-
titesse les fait aisément échapper à la vue simple, lorsqu'ils ne sont pas groupés en un nombre
un peu considérable.
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cuivre jaunes, grises et vitreuses, d'oxydes de
fer et de mispick.el. Comme le filon des Mines de
Hrtel Gorland et de Muttrell , quoique n'étant pas placé dans le canton particulier aux mines d'étain, a montré des traces de ce métal, ses cristaux y sont quelquefbis recouverts de ceux de cet arseniate. Il en existe deux morceaux dans le cabinet de Sir John St.-Aubyn. Ire.
Esr
C E.
Arseniate de fer. Cette mine cristallise en cubes parfaits (AT.
28 ) , quelquefois, mais rarement, un peu ap-
platis , et dont toutes les faces sont lisses et brillantes. La seule modification que cette forme m'ait présentée est le remplacement de quatre des huit angles solides du cube, chacun d'eux, par un plan triangulaire équilatéral, placé de manière que chacune des faces du cube devienne un hexagone allongé, ayant deux angles de 930, et les quatre autres de 315. (/i-. 29). Les cris-
taux présentant cette modification sont trèsrares. Je n'en ai jamais vu qu'un seul morcean., il appartient à la collection de Sir John St:Anlyn. Les cristaux en sont assez gros et parfaitement déterminés. La pesanteur spécifique de cet arseniate est de 3o,000. Sa dureté est suffisante pour entamer le spath calcaire, mais ne va pas au-delà. Ses