Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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66 Fondation dela ville de
johann-
Georgen-
Stadt.
MIES Dt S A X
MINES DE
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dee tapes ; ils y cherchèrent et trouvèrent la ville de mines, dans un lieu on ils .bâtirent
Johann-G eorgen-Stadt ; de sorte que cette monétait sauvage tagne qui trois siècles auparavant dès-lors par des et presque déserte , peuplée devint la partie la plus colonies de mineurs, des domaines de la riche et la plus importante villes conmaison de Saxe. On -y vit bientôt des directesidérables , dont les habitans tiraient du proment ou indirectement leur subsistance duit et du travail des mines. Obligées de nourrir les ouvriers que les travaux <souterrains fixaient dans ce pays, les campagnes se couvrirent de moissons et se peuplèrent de laboureurs. Le haQu'on me permette ici une réflexion. sard, les circonstances ont conduit des mineurs
les dans ces montagnes, l'on y a mis à profit s'est entrésors qu'elles renfermaient, et le pays utiles qui richi. C'étaient les colons les plus donné lieu à pussent y arriver. Qu'est-ce qui a d'une partie de l'Allel'exploitation des mines ? magne, de la Bohême, de la haute Hongrie dans la C'est que lors de la grande révolution population de l'Europe, (révolution qui, portant vers l'occident les peuples de l'orient, mit fin à l'empire Romain) ces contrées devinrent bords le domicile des nations qui venaient-desoù dede la mer Noire, de la mer Caspienne, s'occupaient de l'exploitapuis long-tems elles et elles tion des mines et du travail des métaux; établissedans' leurs nouveaux continuèrent dont elles avaient mens à exercer un métierenfouis dans le sein l'habitude. Que de trésors n'attendre que le moment de la terre semblent
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où l'on voudra les chercher,
lui qui se donnera cette peine ! pour enrichir ceLe produit des mines de Freyhergest cepenProtèc- dant bien plus considérable aujourd'hui qu'il etiV,,,%1;:_ l'était autrefois : cette augmentation est due me" que le aux progrés de l'art aux de l'exploitation, progrés go nequi viennent de la protection do et des encourage- né à l'art de mens que le gouvernement a donné à cet art tion , ont utile , et des avances qu'il lui a faites , et dont il f,iensidéra.a bien été remboursé avec usure. pour suivre augnmeZté ces progrès , nous allons comparer l'état des (Ir P1'.duil mines au commencement du dix-huitième siéde, à celui où elles étaient vers sa fin. Le district des mines de Freyberg est divisé en quatre cantons, celui de la celui du Brand, celui de la ..flalsbrulace4lle, étranger (qui est même partagé , et le canton deux sections). Voyons chacun de ces cantOnsen en Au commencement du siècle, particulier. ville occupait mille soixante-dix le canton de la mineurs, il rapportait ,annuellement 8812 marcs marc d'argent fin est payé 5ôliv. d'argent (le en Saxe ) , et .8192o liv. de profit net pour les aceionnaires. lies mines qui donnaient ce profit étaient , Kuhsacht , Zscherper et quelques Kroautres _plus petites. A la lin du siècle le nombre des mineurs était_ à-peu-près le même, le canton donnait .12000 marcs d'argent, et 46144 livres de - profit. Comment, demandera-t-on , le produit des mines a-t-il augmenté Les mines étant devenues et le profit diminué ? profondes, il faleplus de teins, de peine et de frais pour leur entretien, et pour suivre l'exploitation des minerais. ainsi le produit aurait nécessairement diminué, ee sFirir yn
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