Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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fotirnir de la lumière , mais les outils et la
poudre appartiennent à la mine. On a aussi des ouvrages (les galeries et puits principalement)
à prix j'ait. Chaque quinze jours, le juré du canton descend dans la mine, prend la pointraie et essaie lui-même la dureté de la roche,
ét règle le prix de l'ouvrage. En conséquence en prenant un terme moyen, on peut dire qu'une toise courante de galerie, ayant Cinq quarts de toise de haut et une demi-toise de large, coûte cent francs à excaver. Sur ces cent francs, les ouvriers paient la poudre. Les prix;.. faits sont certainement plus avantageux pour les actionnaires ; mais le conseil, qui veille autant au bien-être des mineurs, préfère le travail par journée, où chaque ouvrier, saris s'excéder de fatigue , gagne commodément sa subsistance. Dans sa. journée il fait deux trous de douze, àfquinze Pouces de profondeur chacun, et les fait sauter. Disons un mot de l'école des mines de ÉreyÉcole des entretient des e professeurs de mines de b e rg L'électeur v, Freyberg. des mines, de minéralogie, l'art de l'exploitation de mécanique théorique et de mathématiques' souterraine, de physique, pratique, de géométrie
de chimie et métallurgie, de docimasie, de dessin et de droit des mines. Une trentaine de, jeunes Saxons, la plupart fils de mineurs (officiers des mines), y jouissent de l'instruction gratuite:. Leur cours d'étude dure ordinairement trois:ans. là: première année est une année d'épreuve. On voit si la disposition de leur espritet de leur physique les rend propres à rétat de mineurs lorsqu'ils sont admis, ils reçoivent du .srouverain quelques
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petits secours pécuniaires ( outre on leur assigne chacun,stipe/idia ) , et en dans une mine, une tâche ou ouvrage à prixfait, auxquels ils sont obligés de travailler de simples mineurs. De cette manière,comme ils gagnent de quoi pourvoir en partie à leur tretien,- eottt en apprenant la pratique de leurenétat. Oides:emploie encore au calcul et à la mesure:des
- machines
ils aident les nzarkscheider, , lesPessayeurs. En attendant qu'ils soient placés, leur stipendia , leurs ouvrageson:leur-continue dans les mines ; on les envoie comme adjoints où l'on juge convenable; ils suivent les séances des conseils, tiennent des reoistres , etc. L'école possédé, encore une 'bibliothèque xin.,eabinet de modèles des diverses .2our l'instruction des élèves, il y a' à' nachines. l'école un magasin de minéraux, étiquetés et taxés, peut les prendre à la taxe. Toutes les les professeurs et années, quelques membres du conseil supérieur des mines tiennent des 'conférences dans lesquelles on examine les sciences, les découvertesquelles eônt, clans qui- peuvent être de quelque utilité pour les mines,. 'et-' prend. les mesures convenables pour en:faire l'expérience et ensuite l'application. Tous les étrangers (et il y en vient de toutes les nations, tant pour suivre les cours de minéralogie de Werner, que pour étudier l'art des mines) peuvent profiter des instructions et ressources trouve à Freyberg, pour l'étude, après qu'on en avoir obtenu la permission du gouvernement : ils jouissent des mêmes facilités ils peuvent suivre les divers que les naturels;: cours_ publics pour-
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