Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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FOURNEAUX A TLATRE
ET A CHAUX.
avec la houille, et sans mélange des deux substances , afin de ne point altérer la blancheur qu'on désire conserver au plâtre. Déjà une semblable question ayant occupé la Conférence, il -y a environ deux ans, elle avait, à cette époque, nominé une commission
corder avec la manière de conduire et d'alimenter le feu ; et votre commission en avait conclu que la forme la plus convenable serait celle dont la partie supérieure ne:représente- rait qu'une grande portion de sphère creuse, et dans le bas le laquelle on ménagerait un foyer qui serait, pour ainsi dire, au centre de cette sphère, à - peu - près comme le représente la Jigzzre i,ptanche XLIII , où le foyer est en A. Quelques réflexions subséquentes ont fait penser aussi qu'il ne fallait pas s'attacher seulement à la manière dont le feu se comportait
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dont elle a entendu le rapport, et dont elle a adopté les conclusions , en admettant les dessins qui lui ont été alors présentés par l'organe de l'ingénieur Mathieu. Cependant nous allons vous présenter nos ré-
flexions à. cet égard, et le résultat que nous
croyons devoir soumettre à vos lumières. Vos deux commissions se sont occupées des divers fourneaux qui ont été construits ou proposés pour l'opération de la cuisson de la pierre à plâtre ; elles ont observé que si l'on considère la manière dont le calorique se comporte comme fluide, un fourneau devrait être sphéroïdal et
avoir son foyer au centre, parce qu'alors les rayons de chaleur divergeant en tous les sens,
aucun ne se tronverait, perdu, et tous auraient un égal degré d'utilité. Mais comme en construction, il serait très-difficile et très-dispen-
dieux, pour ne pas dire impossible, d'établir un fourneau de cette manière, et que d'ailleurs, pour l'entretien du feu., il faut des conduits d'air .et des issues pour les gaz qui ne sont plus propres à la combustion ; il a falli ". chercher une forme qui, tenant du sphéroïde, pût con-
dans l'intérieur des maisons. On s'en sert dans quelques départemens pour exécuter des ornemens extrêmement déli, ces, auxquels on donne facilement un grand relief.
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et dont le calorique faisait son expansion., mais qu'il fallait encore considérer, pour l'usage, la manière dont pouvaient se disposer les morceaux de chaux -sulfatée calcarifère , ou de chaux carbonatée ( car le fourneau peut servir indifféremment à la cuisson de l'un comme .de l'autre ) lorsqu'on les introduisait. dans le fourneau ou lorsqu'on voulait les en retirer.( D'après cette considération, si on fait attention que, lorsqu'on chargera le fourneau dont il s'agit, les parties B et C resteront nécessairement vides , parce qu'on ne pourrait pas y introduire de quoi les remplir, on sera tenté de croire qu'il conviendrait de donner à cette partie supérieure la forme conique qu'affecteraient en y roulant les substances qu'on verserait dans ce fourneau par l'ouverture 0, et c'est en effet à-peu-près ainsi que sont disposés les hauts fourn eaux pour la fusion du minerai de fer, et dont on voit une indicationjzg.. 7. Si l'on s'occupe encore du moyen à employer pour retirer les substances Cuites, on voit fa.ellen-lent qu'il faut laisser une ou plusieurs