Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1801-02, volume 11)

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MINES DE FER , DE PLOMB, etc.

être en feu plus souvent, si on .avait le débit du plomb. On m'a assuré que le canton de Gemund possède une montagne sableuse qui renferme clans toute sa masse de la -galène disséminée , qui a donné lieu à une exploitation de ce minéral et à deux petites fonderies : cet objet paraît mé-

Du DL,ARTEMENT DE LA ROER.

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Les concessionnaires ont encore la liberté d'é-

tendre en tout sens leurs travaux de ( 4 pieds ) ii décimètres 76 millimètres au-delà des limites assignées.

Si le minéral connu s'étend an-delà de ces'

riter quelque attention du Conseil et de l'ins-

limites, on peut obtenir une concession double ; elle a alors ( 16 toises ) 3o5 décimètres 76 millimètres de diamètre : elle s'appelle double Pliai.

DES CONCESSIONS.

Elle emporte avec elle le droit d'étendre les travaux de ( 8 pieds) 23 décimètres 52 millimètres au-delà du cercle décrit.

pection des mines.

J'ignore si dans l'origine les propriétaires de la surface du sol ont exploité les minerais cidessus, à titre de propriété; mais toujours estil certain que depuis long-tems ils furent astreints à en obtenir la concession, et à payer un droit au Souverain. L'usage qui existait avant que les Français eussent fait la conquête du pays , subsiste encore aujourd'hui , et ce sont les domaines qui ont continué d'accorçler les concessions : elles sont de deux sortesqui se sous7

divisent en variétés (1). Première sorte. .

-

Elle n'a lieu que dans les endroits déjà ex-. ploités antérieurement; elle suppose la connaissance parfaite de la position du minerai, L'usage est alors d'accorder une concession bornée par un cercle de ( 8 toises ) 152 décimètres 88 millimètres de diamètre, dont le puits

d'extraction est le centre. Une concession de cette espéce s'appelle Pliai.

(i) Ce mode ne peut plus a-voir lieu , depuis'que les lois françaises sur les mines ont été publiées dans les Départemens'. réunis.

Deuxième sorte. Quand un particulier veut exploiter dans une partie neuve, il demande une permission provisoire qui lui coûte 3o stuber. Lorsqu'il a découvert le minerai, qu'il s'est assuré de sa posi-

tion, de son allure, il doit en présenter un.

échantillon, et faire visiter sa découverte par ,les jurés-experts ; il obtient ensuite, sur leur rapport, une concession, dont les limites sont relatives à la figure supposée du minéral découvert. Cette permission provisoire lui coûte 3o sols

ou 3o stuber du pays, faisant i franc 63 cen-

times

Si c'est une couche régulière, il peut 'avoir ( 5o ou 100 toises ) 95 mètres 55 centimètres, OU 191 mètres i décimètre de longueur sur toute la largeur ou pente de la couche ; le concessionnaire paie pour cela 4 à 5 reichsthaler (1), (i) Le reichsthaler vaut un florin 3o kreutzer, , ce qui fait 3 liv. 5 sous 5 den. -A de notre monnaie ancienne.