Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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b.12.
MINEItAI DE PLOMB SI1R-0XYGeNÉ, etc:
et séché, pesait 39 parties ; c'était de l'oxyde de fer mêlé encore d'oxyde d'arsenic. Ainsi ce minéral est composé 38. 22. 39.
Arsenic oxydé.
Plomb oxydé Fer oxydé .
.
99.
D'après les phénomènes qu'a présenté cette mine avec l'acide muriatique , il est très-vraisemblable que le plomb y est à l'état d'oxyde brun ou sur-oxygéné ; car les oxydes de fer et d'arsenic ne donnent point une aussi grande quantité d'acide muriatique oxygéné, et confirme l'annonce que le Cit. Vauquelin a fait dans son mémoire sur l'oxyde pur de plomb, que la nature pourrait fournir du plomb sur-. oxygéné.
OBSERVATIONS SUR la masse de frr de Sibérie. Par G. A. Dz u c , de Genève. L parut dans le numéro 122 de la Bibliothèque Britannique , des observations de M. Chiadai, professeur de Vittemberg , extraites d'un Journal anglais, sur une masse defer isolée trouvée
en Sibérie, et sur quelques autres masses observées aileurs. J'adressai un examen de ces observations et des hypothèses de M. Chladni , à MM. les rédacteurs de la Bibliothèque Britannique, qu'ils insérèrent dans le no. 134 de leur Recueil, et je lui donnai plus de développement dans une lettre suivante qui a paru dans le no. 142. M. Patrin leur a adressé aussi des observations sur le même sujet, publiées dans le ri°. 14o.
L'une des hypothèses de M. Chladni était,
que ces masses pouvaient provenir de fragmens de planètes brisées par quelque choc ou explosion, ou étaient peut-être' des parcelles de matières errantes dans l'espace, et tombées dans la sphère d'attraction de notre globe. Il supposait encore qu'elles pouvaient tirer leur origine de ces météores connus sous le nom ,de balles
à feu.
J'examinai sur-tout la première de ces hypothèses , et je montrai qu'elle était côntraire aux lois de la gravitation établies par l'AUTEUR de l'Univers, pour maintenir à leur place et dans -leur ensemble tous les globes qui s'y meuvent. Vérité que la nature entière proclame avec la. plénitude de l'évidence.
0.