Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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PROCDÉS PROPRES A CORRIGEA
ligne , je regarde comme très-difficile de les corriger autrement que dans le travail de l'affinage. Voici comment s'y prend pour ce dernier travail Rimman le fils. ( Voyez Journal des Mines , n". 5, pluv. an 3). Il commence par incorporer par la fusion la chaux avec parties égales de scories ; il mêle cent quarante parties de la matière vitreuse qui en provient avec deux cent soixante parties de fonte de fer' fragilefroid , et il obtient par ce procédé cent quatrevingt- dix , fer en barres, première qualité
doux et malléable: Mon éloignement d'un atelier dont je pusse disposer, m'a empêché de faire beaucoup d'essais pour la correction de ce fer à l'état de fer forgé : j'en ai cependant tenté quelques-uns ;
mais quoiqu'ils aient eu quelque succès , ils n'ont pas été assez considérables pour inc satisfaire. En effet , si j'ai réussi à donner à des
fers fi'agiles :froids plus de ténacité qu'ils n'en avaient originairement , je n'ai jamais pu parvenir à leur en donner une égale à Celle des fers qui n'avaient pas ce défaut. Comme personne ne met moins d'importance que moi à ce qu'on appelle des secrets et que j'éprouve autant de plaisir à apprendre qu'un
autre a réussi, que j en éprouverais à réussir moi-même, je vais entrer dans le'clétail des pro-
cédés que j'ai tentés , afin que si.' quelqu'un a l'occasion de les répéter ou de les perfectionner , il puisse en -profiter.
Je suis fIché de n'avoir pas ici le journal où, j'avais consigné les résultats de mes expériences; on y verrait que si je n'ai pas réussi autant
que je le désirais, j'ai constamment obtenu
CERTAINS FERS, ACIERS , etc.
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quelques avantages, légers à la vérité, de mes opérations. J'ai tenté deux procédés : celui de Cérnen la cémentation dans la chaux, et celui du tra- tion par la vail à la chaux dans l'opération de la forge. Je chaux. faisais réduire mes barres à de petites épaisseurs; je les trempais clans du lait de chaux un peu épais, et les mettais au feu ; je mouillais le fen pareillement avec du lait de chaux, et je donnais de très-fortes chaudes mes barres ayant acquis le plus haut degré de chaleur, je les saupoudrais de chaux éteinte et pulvérisée, et je les forgeais ; je doublais ensuite mon fer, le corroyais et le forgeais aux dimensions né, cessaires , ayant toujours soin de le Mettre .le plus en contact possible avec de la chaux. L'on voit que ces opérations fort longues doivent employer beaucoup de combustibles, et occasionner un grand déchet ; mais dans-une. circonstance où l'on n'aurait à sa dispositidn' que du fer fragile-froid) l'on devrait s'estimer fort heureux de pouvoir remédier à sa fragilité, quelque prix qu'il en pût coûter : mais malheureusement l'on n'a pu obtenir le degré de correction nécessaire. Je reviens aux aciers. La disette d'acier dans l'arsenal de la marine à Toulon pendant les années 2 et 3 de la Ré- tionFabricad'acier 715üblique-, - la consommation considérable que a Toulon. tous les ateliers en faisaient , m'engagèrent à entreprendre dans ceux de l'artillerie de la marine une fabrication d'acier de cémentation , d'après les procédés publiés par le comité de 'Salut-public. J'eu.s d'assez heureux succès, et pendant près de deux ans l'arsenal de Toulon n'employait presque pas, d'autre acier que celui orti du fourneau que j'avais .monté :, j'en fis:
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