Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1801-02, volume 11)

MINES DE IIOTII,LL1p etcJ

Du DE'PARTEMENT DE JEM1VIAPPES.

quatre centimes ; déposées dans les rivages pour

allX canaux, de l'Océan qui baigne toutes leurs limites et leur procure des transports et des débouchés peu coûteux. Il n'en est pas de même des exploitations de ce département, qui sont en général très-difficiles et coûtent des frais immenses. Les frais de

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être embarquées, sept francs soixante-dix-neuf. centimes ; rendues à Gand par la Hayne et l'Escaut, Onze francs soixante centimes ; à Bruges, onze francs soixante-treize centimes; à Ostende, onze francs quarante-deux centimes. Dans les environs de Charleroy, , la grosse houille se vend aux fosses trois francs soixantedeux centimes le muid. Celle de deuxième qualité , un franc quatre-vingt-un centimes, mais

rendue à Bruxelles, elle coûte environ sept finnes vingt-cinq centimes.

C'est à l'économie et à la facilité des transports, c'est à l'avantage d'avoir leurs mines

principales à la proximité de la mer que les Anglais doivent celui de donner leurs houilles au-

dessous du prix des houilles françaises, car,

comme nous l'avons dit, leurs moyens d'extrac-

tion ne sont pas plus parfaits que les nôtres ;

s'ils ont fait quelques améliorations à leurs ma-

chines à vapeur, la France se les est appropriées; leurs machines d'extraction sont plus

compliquées que les nôtres, pour épargner quelques bras; mais l'extraction, dans un tems donné, n'est pas plus forte que dans une fosse de ce département. Le grand avantage des Anglais vient encore de la position physique de leurs ouvrages, dans

lesquels on entre souvent par des galeries horizontales, de l'épaisseur de leurs mines, qui sont en général plus réglées et d'une exploitation plus facile ; des rochers qui enveloppent leurs seines, dont la Solidité leur épargne une prodigieuse quantité de bois, du bon état des _chemins qui aboutissent à la mer, aux rivières,

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main - d'ceuvre en fer, bois, cuivres, cuirs, poudre cordages, chevaux, etc. entretien de

pompes à feu, atteignent quelquefois le -produit

des ventes, et cela n'est pas étonnant; le manvais état des chaussées et de la navigation font décupler les prix des transports : les houilles des environs de Mons n'ont pour debouché que la rivière de Hayne , dont la navigation artificielle ne se fait qu'à l'aide de nombreuses écluses, et que la Dendre quine peut porter un grand nombre de bateaux. Les houilles des environs de Charleroy n'ont que la chaussée de cette ville vers Bruxelles, et lorsque cette chaussée est en mauvais état, ce qui arrive fréquemment, les extracteurs sont forcés d'abandonner leurs travaux et de les suspendre pendant un espace de tems considérahie; la Sambre qui baigne cet arrondissement n'est guère navigable que pendant trois mois de l'hiver , mais il s'expédie peu de charbon.par cette voie. Plus les Anglais sont favorisés par la nature, plus l'état de leurs travaux de terre et de mer sont parfaits , plus les extracteurs Français ont besoin d'être encouragés , par l'éloignement d'une concurrence que , dans le moment actuel , ils ne pourraient pas soutenir : si par la suite le système des routes et des canaux était perfectionné, si ce département en particulier

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