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Journal des Mines (1801-02, volume 11)

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DESCRIPTION' MINi:RALOGIQUÊ

riétés , et de silex d'un tissu grossier : on reconnaît la plus grande partie de ces fragmens pour avoir appartenu à la chaîne du Moqattam , dont les couches des endroits voisins contiennent les mêmes variétés, et paraissent bien évidemment avoir régné autrefois , sans interruption, sur toute cette partie de la rive droite du Nu, où débouche actuellement la vallée ; ainsi que règne encore la chaîne libyque sur

toute la partie opposée de la rive gauche. On s'avance dans la vallée , en se dirigeant Aspect des laquelle on lieux, vers l'est-sud-est (i) : la gorge par les monticules qui. était entré s'élargit bientôt ; à disparaissent entièrement, et la resserraient quelques lieues de Birembarh la vallée se trouve chaîsi étendue qu'on distingue à peine d'autressud et nes basses et arrondies qui la bornent au 'on au nord. Derrière ces premières montagnes apperçoit du côté du sud une portion de la chaîne calcaire du Moqattam : quoique située beaucoup plus loin, elle se distingue plus aisément par sa grande blancheur, par sa hauteur et par ses formes escarpées. Là vallée conserve à-peu-près le même aspect pendant plusieurs lieues. On ne voit partout, dans ce trajet, qu'une plaine immense et aride, dont les limites échappent souvent à la vue. Le sol qui la constitue est dénué de tout vestige de Nature du végétation : il est formé à sa surface d'une cousol. che plus ou moins épaisse, d'un sable 'partie calcaire et partie quartzeux, recouvert de silex ét de fragmenS calcaires. On a occasion de y Et vers l'est quand on part de l'ancienne Coptos au dé -Benout.

DE LA 1,,ALLE DE Q.OSSyn.

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marquerdans le cours duvoyage , que ce sable provient de la destruction de montagnes de grès friable. La base solide du terrain est aussi formée de couches du même grès, dont les tranches viennent se montrer au jour dans plusieurs endroits. Quelques lieues avant la Guitta , la chaîne qui borde la vallée, du côté du sud, se rap-

proche beaucoup de la route suivie par les

caravanes ; elle la touche même dans quelques points : on y reconnaît alors le grès calcaire et quartzeux dont nous venons de parler, et il est facile de remarquer l'identé qui existe entre ses détritus récens et le sable qui recouvre le sol de toute cette partie de la vallée cette observation s'est représentée constamment dans tous les points où la route est bordée par des montagnes de grès. On voit ici les traces distinctes de plusieurs courans qu'ont formés les pluies , bien moins

rares dans ce désert que dans la haute Egypte. Les Arabes Ababdéhs , qui parcourent habituellement ces lieux , assurent que pendant l'hiver elles y tombent quelquefois avec

abondance. La Guitta , distante de treize heures de mar- pi de la che de Quesnéh , est une station habituelle des Guitta.

caravanes : on y trouve trois puits, dont l'eau

fort abondante, a un go-Ca plus désagréable encore que celle de Birembarh; elle n'est pas sensiblement salée et n'incommode pas. Ces puits,

tous très-larges , sont maçonnés intérieurement, et paraissent encore en bon. état; un ou deux ont une rampe douce par laquelle les cha-

meaux descendent jusqu'au niveau de l'eau Ff3