Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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....eSCRIPTION MI/d.RALOGI QUE
-,Aèrement construits pour qu'on puisse déterminer l'époque où ils ont été faits ; mais il semble seulement qu'ils sont fort anciens ». Il n'ajoute rien de plus. Si cette route était précisément celle où se voient les stations fortifiées M. Brovvne en eût à coup sûr fait mention. Peut-être lui est-elle parallèle, et les petits cubes de Maçonnerie placés sur les rochers les plus élevés s'aperçoivent-ils également de l'une et de l'autre ? ObservaSi cette opinion, que la voie qui conduit du ileosutsiat; a. suuxr Nil à Qosséyr est en partie l'ouvrage de l'art, faits dans avait besoin d'être réfutée, il suffirait de citer c es routes, la multiplicité de ces routes toutes également commodes, pour en prouver l'inconséquence. L'opinion de l'existence d'un ancien canal, 2°. Sur
ter par l'une de ces vallées, a été suffisamment
l'existence
canal.len réfutée par divers voyageurs, et notamment par M. Brovvne , pour qu'il soit inutile d'en parler. Nous avons dit que c'est de Qennéh que partent les principales caravanes qui se rendent à Qosséyr ; mais il en part d'autres aussi de Benout ou de Cous , petites villes situées
dans la partie sud de l'embouchure de la vallée, près des ruines de Coptos , ancien entrepôt du commerce fait par cette voie. Ces caravanes Marchés des' carava- chargées par les marchands de la partie supé-
' mes.
rieure du Sdid , se rendent directement à la
Guitta. Elles y rencontrent ou bien y attendent celles de Qennéh , avec lesquelles elles continuent leur route sous l'escorte des Ababdés , dont je parlerai plus bas. Le total du tems employé ordinairement par
DE LA ITALLIE DE QOSSYR.
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les caravanes pour se rendre de Qennéh à Qosséyr , est de quarante - deux heures de marche continue ; mais leur vitesse excède de près d'un. tiers celle des caravanes ordinaires, évaluées à dix-huit cents toises par heure.
Le trajet se fait en quatre jours ; on en met trois seulement pour revenir. Comme les marchands des caravanes rapportent en retour grains et des productions du Sdid , du cafédes et d'autres denrées précieuses de l'Arabie, ou bien des épiceries, des 'étoffes des Indes, etc. tous objets d'un prix
beaucoup supérieur à ceux qu'ils exportent, leurs chameaux se trouvent alors beaucoup moins chargés, et ils en profitent pour accélérer leur marche, et regagner plutôt les rives du Nil; terme de leurs fatigues et des privations du voyage. Je ne chercherai pas à exposer avec détail
ce que l'origine particulière des Arabes Ababdés , leur manière de vivre, leurs usages, leur industrie, leur langage, leurs moeurs, présentent de différence avec ceux des autres tribus qui environnent cette contrée ; mais il con vient à mon objet de faire connaître les rapports qu'ont avec eux les caravanes qui font le jet du Nil à Qosséyr ; pour cela de donner traidée de leur situation, de -leur puissance ,une de la dépendance où leurs besoins peuvent les tenir de l'Égypte
Des Arabes Ababdés.
, et de mettre ainsi à même
de juger des moyens de répression ou de garan-
tie qu'on peut avoir contre eux. Les Ababdés , à la fois pasteurs, cultivateurs et commerçans , forment une tribu nombreuse, riche et fort puissante, quoique peu guerrière : H h, 2
Leurs forces.