Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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DESCRIPTION MINÉRALOGIQUr
etc.
se faire attaquer par un parti des leurs, qui sous le notn d'Atounts , leur enlève quelque bandes
OBSERVAT,IONS
renouvellent de tems à -autre. On aurait tort >cependant de conclure de là (qu'il soit très-difficile de les assujettir à remplir leurs obligations. Leur situation est très-différente de celles des autres Arabes. A la vérité, ils ont comme eux de 'propriétés faciles à atteindre ; mais on a vu que leurs diverses ressources, quelque variées qu'elles soient, sont presques toutes entre les mains de la puissance qui gou-
Su R plusieurs Machinespropres à élever l'eau à une hauteur indéfinie.
de chameaux. C'est une ancienne ruse qu'ils
verne le Saïd : elle peut les priver des gains
qu'ils font avec les caravanes, faire cesser leurs communications avec l'Egypte en les chassant des points qu'ils occupent sur le Nil, et enfin, leur fermant ses marchés, les seuls où ils puissent vendre les produits de leurs montagnes, et
s'approvisionner d'objets de consommation
- achever de leur ôter presque tous moyens d'exis-
tence. Ces Arabes s'en apercevront ; et appréciant mieux que personne ce que pourrait leur faire perdre leur mauvaise foi envers un gouvernement ferme et puissant , ils ne peuvent manquer de sentir qu'une fidélité constante à leurs engagemens est devenue le premier de leurs intérêts.
LES machines que nous nous sommes pro-
posé de décrire ici, ont été inventées il y a
quelques années par M. Mathieu Boulton, de Soho. Les unes peuvent être mises en mouvement par le courant d'une rivière, d'un ruisseau ou d'une source, les autres peuvent être placées dans une eau stagnante et mues par une puissance quelconque qui leur est appliquée extérieurement. Elles ont toutes ( quelques-unes exceptées) (i) , cette propriété remarquable, c'est que la force dont elles servent à transmettre l'action, étant unefiPrce vive, on peut dire théoriquementqu'elles peuvent élever l'eau à une hauteur indéfinie. 2. Montgolfier et Argant ont fait connoître ,
au commencement de l'an 6, des machines du même genre, et dont la forme et la disposition sont analogues à quelques-unes des machines de M. Boulton. Plusieurs Journaux en ont donné dans le tems la description, et beaucoup de personnes ont pu voir à Paris les expériences auxquelles elles ont été soumises. Historiens impartiaux des découvertes , nous (i) Nous en exceptons celles dans lesquelles M. Boulton emploie le secours du poids de l'atmosphère pour faire parvenir l'eau à la hauteur requise , hauteur qui ne peut dans ce cas excéder ioo ou io5 décimètres, dans les pays situds au niveau de la mer.