Journal des Mines (1801-02, volume 11)
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5io 'S R PLUSIEURS MACHINES peut être rectangulaire. Voyez ces différentes fbrazes représentées en X et Z , . i et 2. 35. La construction la plus simple des souFormes des soupapes papes d'arrêt est celle de la Ji-. prenzière : son d'arrêt. plan est rectangulaire , et elle se meut sur un axe parallèle à l'un de ses côtés. M. Boulton propose plusieurs autres ligures que voici. L'une est une soupape conique ou à coquille qui se meut parallèlement à son axe. Elle est fixée à une tige (fig. 17.) qui glisse dans deux brides K K. Une autre soupape (f. 18 ) , s'ouvre en deux parties comme les portes d'une écluse. Les deux battans peuvent se fermer l'un sur l'autre au milieu de l'orifice, ou s'appuyer sur une buttée, telle qu'on la voit dans la coupe horizontale et dans les vues de face, mêmeAzire. Les deux
battans sont liés à une seule tige commune, pour être mus ensemble. Dans lafig. 19, on voit une soupape à quatre battans , telle qu'on doit l'employer dans le cas où le canal a un grand diamètre, par exemple de 7à 8 décimètres et plus. Une seule tige réunit tous les battans, afin qu'ils puissent tous s'ouvrir et se fermer en même-toms. Lafig. 20 représente une soupape fort anciennement connue, elle est circulaire et tourne sur un axe qui ne passe point par son centre, niais qui la partage en deux segmens inégaux. Moyens de
36. Les soupapes d'arrêt ci-dessus peuvent
mouvoir ces être maintenues ouvertes par un contrepoids soupapes. fixé à un levier, qui fait avec le plan de la sou-
PROPRES A 1LEVER L'EAU, etc.
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pape un angle convenable, comme on le voit première. Ce poids doit être déterminé par expérience ; on doit l'ajuster de manière qu'il ouvre la soupape dans le tems requis ; ce qui s'obtient , soit en le faisant glisser plus près ou plus loin du centre de mouvement, soit en le diminuant ou en l'augmentant ; mais cette méthode a un inconvénient, c'est que lé poids étant généralement sous l'eau, il est embarras..sant de l'ajuster et de changer sa position ou sa masse. Sous ce point de vue , le mécanisme
(fig. i6) est plus commode ; un poids E est attaché à l'extrémité du levier F qui tient à l'axe J et au levier G, et ce levier est luimême lié, par la verge H, au bras R fixé à la Soupape: on peut prolonger la verge H autant qu'on le désire , et placer ainsi le poids E, et le mécanisme qui en dépend, hors de l'eau à une hauteur où l'on puisse aisément
atteindre. . 37. On peut encore substituer un ressort au contrepoids pour tenir ouverte la soupape d'arrêt. La fig. 17 représente l'application de ce moyen à la soupape conique.
38. Enfin on peut, au lieu d'employer l'acfion même du courant pour fermer la soupape d'arrêt, ce qui exige que cette soupape ne soit jamais entièrement ouverte , afin que l'eau puisse la choquer, se servir d'un moteur extérieur et ouvrir complètement la soupape. Il est facile d'imaginer plusieurs constructions qui satisfassent à cette condition. Voici celle que notre Auteur propose.