Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1801-02, volume 11)

PLUSIEURS MACHINES Un petit courant d'eau est conduit dans un réservoir muni d'un robinet pour régler la quantité de l'écoulement. Cette eau tombe dans le bassin E (fig. 21 ) : lorsque ce bassin est rempli et a acquis un poids suffisant, il descend, et à l'aide de leviers convenables, il ferme la sou, le baspape d'arrêt. Arrivé au bas de sa cli'ùte prépondésin se vide, le poids F reprenant la le bassin. rance, r'ouvre la soupape et remonte On règle la vitesse des coups de cette machine en ouvrant plus ou moins les robinets, et en variant les proportions entre le contrepoids F et la masse d'eau que le bassin contient. Terminons cette notice par quelques conConsidérations géné- sidérations générales , sur l'effet des machines 512

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dont il vient d'être question, et par l'exposé

des résultats de quelques expériences. Il est évident, par tout ce qui précède, que l'effet de toutes ces machines dépend, 1°. de mise la capacité du canal dans lequel l'eau est soit abmouvement en mouvement, soit que ce relatif, et 20. de la solu, soit qu'il ne soit que mouvement a lieu. L'on vitesse avec laquelle ce voit qu'en dernier résultat, la masse choquante _partage son mouvement acquis avec la masse

d'eau du tu-yau montant, et l'on peut appliquer ici les formules connues qui donnentl'expression du choc et de la vitesse commune après le choc. Quoiqu'il suive de là, et quoique nous l'ayons annoncé S. IV ci-dessus, que la colonne d'eau du tuyau montant, doive toujours, et quelle que soit sa hauteur, être soulevée par l'impulsion

i.uornEs A 'eLEV11 L'EAtr, etc: 513 on ne doit pas en conclure que l'on peut, dans l'application de ces machines à quelques cas particuliers, employer une très-petite chûte d'eau pour élever une portion de cette eau à une très-grande hauteur. 11 faut qu'il y ait toujours, dans la pratique , une certaine proportion entre la masse du corps choquant et celle du choqué, entre la vitesse qui accompagne lecorps et celle qui le Suit: et nous ajouterons, choc citer un exemple , qu'il est douteux quepour l'on puisse avec une chûte d'eau de 12 à 15 décimètres, et l'une des machines représentées dans les fig. 1, 2, 6 et 7 , élever l'eau d'un seul jet à la hauteur de 120 OU 150 mètres. 42. On peut prévoir aussi que pour élever l'eau, même à des hauteurs médiocres , avec des machines de ce genre , il est nécessaire que la masse choquante ait une certaine vitesse. Le cours libre des grandes rivières, lorsqu'elles ont peu de pente , produirait peu d'effet : les ruisseaux et les torrens conviendraient mieux. Ils permettent d'ailleurs ordinairement d e construire à moins de frais des digues et des retenues (l'eau, et des premières machines que l'établissement crites , serait peu dispendieuxnous avons détout s'il ne fallait élever l'eau qu'à une, surpetite hauteur. 43. Les expériences suivantes feront con- Résultats naître les produits qu'on peut attendre d'expériendes dunes construites sur les mêmes principes maque ces' celles dont il a été question dans cette notice, et les cas où elles doivent être préférées aux Journ. des Mines ,,Fenedse an X. K. k pulsion de la masse d'eau du canal,