Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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EXTRAIT DUNMEMOIRE Quoique le minéral soit maintenant trop rare pour être l'objet des travaux du mineur, on verra qu'il n'en est pas moins digne de fixer l'attention du minéralogiste, et de figurer parmi les espèces métalliques les plus remarquables. Le mercure argentai se trouve toujours dis-
séminé dans la masse des filons , tantôt, en très-minces qui remplissent-des fissures.,
tantôt, en petits cristaux totalement engagés dans la gangue ou bien, parfaitement isolés dans des cavités.
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Cette substance minérale a la couleur et le vif éclat de l'argent ou de l'étain poli, ou plus souvent encore du mercure coulant, parce qu'elle retient presque toujours à sa surface une couche mince de ce dernier métal. Ses formes régulières sont le dodécaèdre rhomboïdal, et toutes ses modifications. Les petites feuilles du mercure argental lamelliforme , sont le plus souvent courbes , et suivent les ondulations de la niche sur laquelle elles sont appliquées. Leur surface est ordinairement lisse et polie, mais beaucoup moins que celle des cristaux.
Ce minéral est facilement rayé par une pointe d'acier. Il perd presque tout son éclat et devient mat
par la raclure.
Passé avec frottement sur le cuivre, il y laisse une trace blanche métallique. Il est aigre et très-facile à casser; ( sa consistance approche de celle de la pyrite .martiale. ) Sa cassure est conchoïde et ne présente au-Clin indice de laines. Ses fragmens sont indéterminés à bords trèsobtus.
SUR LE MERCURE ARGENTAI.:
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Sa pesanteur spécifique , déterminée d'après la moyenne de plusieurs expériences, s'est trouvée de 14'1,192. Ainsi le mercure argentai est après le platine et l'or le plus pesant des corps
de la nature Lorsqu'on chauffe ce minéral au chalumeau, le mercure se volatilise, et l'on obtient facilement un petit bouton d'argent. Les variétés de formes régulières, sont 1°. Le dodécaèdre rhomboïdal parfait, (fg. 1, L.) L'incidence de deux faces contigues est de 1200. Les cristaux n'étant susceptibles d'aucune division mécanique , il n'est pas possible de savoir précisément si ce solide est la forme primitive du mercure argentai; comme cela est probable, et comme nous le supposerons pour avoir l'expression des lois de décroissement et la valeur des angles. Au reste, cette supposition ne peut entraîner à aucune erreur, parce que les résultats .du caleul peuvent être facilement traduits pourles rapporter à Poctaèdre , au ,tétraèdre ou au cube, qui sont les seules autres
!formes possibles.
2°. Le dodécaèdre tronqué sur les ,Sik angles solides composés de quatre plans. Les Six faces nouvelles sont produites en vertu d'un décroissement par une rant,o-ée : elles appartiennent au. cube et font avec les faces de la forme primi-
tive des angles de i3. l'ingénieuse 'méthode du Cit. Haiiy,, l'expression abrégée des lois de décroissement qui produisent cette for-
me,stPF. 1
1,
3°. Le nieMe que le précédent dont chaque arête est de plus remplacée par une facetté fal
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