Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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EXTRAIT D'UN 1VEMOIRE
sant un angle de 15o°. Avec la face primitive adjacente, ces facettes nouvelles ont lieu par la soustraction d'une rangée de molécules sur tous les bords. Son expression est P B E. 4'. Le dodécaèdre tronqué à la fois sur toutes les arêtes et sur tous les angles solides, et portant de plus de nouvelles facettes sur les bords I
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des troncatures qui ont lieu sur les arêtes et les angles solides composés de quatre ,plans. Cette forme, qui n'avait point encore eté ob-
servée, est la plus compliquée de toutes celles que présentent les substances minérales. Elle a lieu par l'intersection des faces qui appartiennent aux six espèces de solides, réguliers ou symétriques suivans ; savoir, le cube , l'octaèdre, le dodécaèdre rhomboïdal , le solide à 24 facettes trapézoïdales, le solide à 24 facettes triangulaires isocèles, et le solide à 48 facettes triangulaires scalènes. Le cristal complet est
terminé par cent vingt-deux faces. L'expression de cette forme, représentéelig. 2, 11 155 2
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est PBBAE E. I
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L'incidence des faces de la force primitive avec celles de l'octaèdre, est de 125° 15 52", avec celles du solide à 24 facettes triangulaires,
est de 153° 28' 4", avec celles du solide à 43 faces, de 16o° 53' 36". Il n'a été publié jusqu'à ce jour aucune analyse complète du mercure argentai. On s'est contenté d'acquérir une connaissance approximative de sa composition d'après de simples essais. Il était donc intéressant de déterminer avec exactitude les principes élémentaires de
SUR LE MERCURE ARGENTAL. 5 ce minéral , et d'en fixer les proportions. Au reste, cette analyse ne présentait aucune espèce de difficulté (1). Soixante parties de ce minéral ont été exposées dans un creuset à l'action d'une faible chaleur qu'on a successivement augmentée et prolongée autant qu'il était nécessaire pour volatiliser tout le mercure. Les cristaux, sans perdre sensiblement de leur volume, ont été changés en petites masses spongieuses qui, vers la fin: de l'opération, se sont affaissées et réunies en un bouton métallique. Le poids de ce bouton s'est trouvé de. 16,5 parties, d'où on a conclu que ceitil 'dUinercure 'volatilisé était de 43,5 Ce bouton était parfaitement malléable , et présentait -toutes les apparences de l'argent le
plus pur. Pour s'assurer de- sa pureté , on l'a exposé à- Paction de l'acide nitrique éprouvé par le nitrate d'argent. La dissolution s'est opérée sans résidu.
On a versé de l'acide .rnuriatiqïi'd-oXYgéné dans la: 'dissolution. , et le-précipité de'-niuriate
d'argent a été recueilli 'Sin- le filtre.,La éprouvée par le carbonate depotasse-n'a fourni aucun précipité. L'argent ne contenait donc aucune substance métallique étrangère.
Quant à l'état du mercure dans sa combi-
naison , il n'est sûrement pas nécessaire dé s'arrêter à prouver qu'il y existe à l'état solide. Pour s'en. convaincre, il suffit de considérer d'abord qu'il forme presque les trois quarts de la masse (1.) Les cristaux qu'on a soumis à Panalre étaient recouverts d'une couche de mercure coulant qu'on a enlevée er, les pressant entre les doigts dans de la cire molle.
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