Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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PRL'PARATION DES MINERAIS 38 secondes aux laveries , et les troisièmes sont jetées parmi les décombres Quoique à Beschert-Gliick on ait déjà fait
un triage dans la mine, cependant, comme à la lueur de la lampe on ne pouvait le faire , ni aussi exactement, ni aussi commodément, on repasse en plein jour le médiocre, la classe dans laquelle ont été mis tous les morceaux de filon, qui n'étant ni entièrement riches , ni en-
tièrement pauvres, étaient les plus susceptibles d'un triage ultérieur. A ce triage on emploie communément de vieux mineurs infirmes ou des enfans : ces ouvriers font encore sur
halde quatre classes, savoir, le bon , qui est porté au banc de triage supérieur, le médiocre, (fui est destiné au banc de triage inférieur, les pierres à bocarder, , qui sont mises avec celles que l'on a déjà sorties de la mine, et enfin les
.roches. Le marteau dont ils se servent peut peser environ 3 livres, et le manche a 20 pouces de longueur : ils travaillent communément assis. Dans quelques autres mines, j'ai vu employer un petit marteau pesant peut-être une livre et demie et dont la tête n'avait pas plus d'un demipouce en carré ; le manche était long de 2 pieds et demi, mince et flexible ; les ouvriers travail-
laien t debout : cette manière de casser les masses
de pierre, m'a paru préférable. Les pierres à bocarder, , que l'on a portées sur la halde , sont encore repassées , soit pour en séparer les morceaux trop riches ou trop pauvres qu'elles pourraient contenir ( dans ce qni est destiné au lavage , le Minerai n'y doit être qu'en .grains presqu'imperceptibles ) , soit et principalement pour les casser en morceaux
EN SAXE.
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plus petits ; car s'ils sont trop gros , lorsqu'ils tombent sous les pilons du bocard , ils diminuent trop la hauteur de leur chûte , et par conséquent ils en affaiblissent l'effet. Ce sont encore des invalides que l'on emploie à cet ouvrage: ils doivent casser le minerai à bocarder .en morceaux gros comme le poing, mettre de côté ce qui est trop riche pour être traits par le lavage et ce qui est absolument stérile: leur travail fini , on l'inspecte , et si tout est comme il doit être , ils reçoivent 42 centimes par voiture de pierres cassées ; la voiture peut peser de 18 à 2o quintaux. Ces pierres ainsi con-
cassées restent en tas au pied de la halde , des charrettes viennent les charger et les porter aux laveries à mesure qu'on en a besoin. Tous les triages que l'on fait sur les haldes ,
sont dirigés par un surveillant qui a 5 francs par semaine ; les autres ouvriers, qui sont au nom-
bre de 8 ou io , ont de 3 à 4 francs, lorsqu'ils ne travaillent pas à prix fait. C'est principalement dans l'été que ces travaux ont lieu dari l'hiver les triages indispensables se font sur le solc des maisons qui recouvrent l'entrée des puits.
ART. III.
_Du travail dans les bancs de triage. Les minerais que nous avons désignés dans
l'article précédent, sous la dénomination de
pierres de filon , ce qui comprenait les Classes bon et médiocre, sont portés dans des salles appelées bancs de triage (scheidebanc) , .sont de nouveau concassés et triés en autant '
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§.VIII.