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'SUR LA STRUCTURE DES MONTAGNES

ciennes , recouvertes de marnes et d'argile, qui procèdent en général de leur décomposition. et seulement bordées par les amas de cailloux roulés qui constituent en grande partie le sol dé la plaine adjacente. Pallassou avait observé ces roches avant moi. Il avait fait mie mention expresse de certains bancs de granite , qui sont dans un état de dé-. composition , telle qu'on peut les entamer avec l'aspect qui le couteau, sans qu'ils aient perdu des porphyles caractérise. J'y ai observé aussi roïdes à base de cornéenne, et des roches actiensemble, noteuses pie le même auteur confond d'ophites. Ces sous là dénomination commune elles, et consdiverses roches alternent entre dans une tituent visiblement des bancs disposésverticale, moins voisine de la situation plus ou à la chaîne. et dirigés parallèlement également intéressantes , Trois conséquences, de ces faits

ils proudécoulent immédiatement granitiques

et gravent d'abord que les roches déposées par couches

ils

nitoïdes ont pu être

prouvent ensuite que le terrain primitif a dû subir ici un soulèvement dans une de ses exdan.s l'autre ; ils - trémités , ou un affaissement l'évolution a été de prouvent enfin que l'axe parallèle à la direction générale de la chaîne ; faits se sont et si l'on se rappelle que ces mêmes les parties des Pyprésentés, à moi dans toutes occasion d'observer, on sera rénées que j'ai eu disposé .à regarder comme très-vraisemblable' chose que l'axe même de la chaîne n'est autre évolutions. que l'axe commun de ces diverses Sur la coupe de ces collines, on rencontre un

DE LA VALL1E DE L'ADOUR. 87 ("rand nombre de blocs de quartz blanc opaque, dont plusieurs sont d'un assez gros volume

leur

origine est dans les montagnes secondaires mé'ridionales , où ce même quartz constitue des filons considérables. Quelques-uns de ces blocs

ont pu rouler de pentes en pentes jusqu'aux lieux où on les trouve aujourd'hui ; .d'autres sont clans des situations et à des distances qui

forcent d'avoir recours à de plus puissantes causes de transport. Ceux-ci représentent, à quelques égards, les blocs isolés de granite que l'on. voit ailleurs sur des collines secondaires ; mais c'est peut-être la première fois que l'on ait observé le phénomène dans le sens inverse. Les collines que je viens de décrire, s'élèvent insensiblement, l'espace d'un myriamètre ayant de se couvrir de dépôts secondaires. Ceux-ci se présentent enfin, et atteignent à une hauteur absolue de quinzetout-à-coup à cents mètres (8 à goo toises ). Quelquedix-luut considérable que soit cette hauteur, eu égard à celle de la base d'où surgissent les montagnes de cet ordre, il n'y a cependant nulle proportion, soit d'élévation, soit de volume entre elles et les montagnes secondaires, dont le versant ridion.al de la chaîne primitive est chargé.méOn sait que la même disproportion se fait remarquer clans les Alpes, mais en sens Contraire; là c'est au nord que les matières secondaires ont le plus de volume, de hauteur et d'étendue. On connaît aussi l'explication que Dolomieu a donnée de ces disposotion.s : la situation des dépôts secondaires lui a paru l'indice de la route qu'avait suivie les courans qui les ont apportés.

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