Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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P111PARATI'0N DES MINERAIS' én les vide lorsqu'elles sont pleines -: elles le sont d'autant plutôt que les menus-débris sont
plus terreux. Les premières sont celles qui se remplissent le plus promptement ainsi le réservoir a' est ordinairement vidé. tous les deux jours, la première fosse b' tous les quinze ; les deux suivantes tous les mois ; les trois autres tous les deux mois : celles qui sont hors de la salle tous les trimestres, encore , principalement les dernières, ne sont-elles pas pleines. Ces sédimens sont des espèces de vases ou schliats , qui sont plus riches que ceux que
l'on a dans les laveries ordinaires ; parce que les
minerais' que l'on y travaille sont en général moins riches, que les menus-débris, notamment que la fizrine de triage. Les schlichts des premières fosses sont ceux dont le grain est le plus gros et qui sont les plus riches. Voilà donc les menus-débris partagés; d'après la grosseur des morceaux ou grains, en trois sortes : la première consiste en morceaux de masse de filon, dont la grosseur est entre celle d'une noix et celle d'une pomme : la seconde
est, quant à la grosseur, une espèce de gros. gravier ; et la troisième est une vase plus ou
moins fine et visqueuse. La première est portée au triage, la seconde est passée au lavage à la cuve, et la troisième est lavée sur les tables à percussion. La quantité respective de- ces trois sortes, varie suivant la nature du minerai : en général dans cette mine , la partie destinée au triage est à peu prés égale à celle qui est passée à la
cuve : mais les vases n'en sont guère que le
quart.
EN SAXE.
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y a quatre persônnes em.ployées au travail du crible cylindrique : ce sont des enfans de douze à quatorze ans: deux sont à la manivelle, ils font tourner la machine et soulèvent le cylindre, le remplir, et le quatrième le vide On pourrait certainement économiser ici, et n'employer que trois ouvriers : celui qui remplit, pourrait aussi
vider, et il serait aidé .dans son travail par un de ceux qui sont à la manivelle. Ces enfans- ont chacun 2 livres par semaine ; ils travaillent, sous l'inspection d'un surveillant.
Ils mettent environ quatre 'minutes, pour passer au crible un quintal de menus-débris : mais comme la quantité qu'on en retire de la mine n'est pas assez considérable pour les occuper continuellement , et que d'ailleurs les
triages et lavages qui se font en même tems vancent pas aussi promptement, on peut compter que dans leur journée ( depuis six heures du
matin, jusqu'à quatre du soir, y compris deux
heures de repos), ils ne travaillent guères qu'une "quarantaine de quintaux : ce qui n'exigeant pas un travail continu de plus de trois ou qua-
tre heures , on pourrait faire encore ici une économie , les enfans travailleraient un jour
au crible, et le lendemain ils seraient employés à un autre ouvrage. Quant au prix de la machine, il dépend principalement de la quantité de fer qui y est employé : le reste est peu de chose. Le dernier crible cylindrique a duré près d'un an et demi.
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