Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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ANALYSE
/reprendre l'analyse par cette voie, si l'on Vo-tilait avoir les proportions exactes de ses principes.
Exp.
Exp. 2.
On a d'abord regardé la koupholithe comme une espèce de zéolithe, et dans ce cas il faudrait la rapporter à la mésotype. Mais le Cit. Lelièvre pense qu'elle doit être réunie à la prehnite ; la géométrie et la physique auraient pu fournir les moyens de résoudre cette question, si la koupholithe avait offert des cristaux d'une dimension assez étendue ; la chimie pourra peut-être suppléer à ce défaut (1). Cent parties de koupholite chauffées au rouge-blanc, pendant un e demi-heure , n'ont pas sensiblement perdu de leur poids, mais la pierre a pris une couleur jaune-rouge, occasionnée par le fer qu'elle contient. Cent parties de la même pierre pulvérisée sub-
tilement, ont été fondues par la potasse, dis-
soutes par l'acide muriatique , et évaporées en-
suite à siccité. Le résidu a été redissout dans
Si la koupholithe , dit le Cit. Haüy, se trouvait en » laines d'une étendue sensible, et qui eussent de plus une » forme régulière , il y aurait deux manières de résoudre (1)
n la question dont il s'agit ici , l'une , par la mesure des » angles, qui indiquerait une mésotype ou une prehnite n suivant que les grandes faces de lames seraient des carrés ou des rhombes d'environ ooe et 80d ; l'autre , par la » position de l'axe électrique , qui , dans le cas d'une mén sotype , passerait par le centre des grandes faces et leur » serait perpendiculaire , et qui se dirigerait., au contraire, n dans le sens de la grande diagonale, si la substance se rapportait à la prehnite cc. (Haüy Traite de Miltéraloeie, eine 4 7 Pciee 374.
155 DE LA KOITEHOLITHE. et l'eau pour séparer les sels d'avec la silice, 48 rouge,. pesait celle-ci lavée et calcinée au parties. La dissolution saline ci-dessus a été décomposée par le carbonate de potasse , et le précipité lavé, traité par une dissolution de potasse caustique pour dissoudre et séparer l'alumine ; la dissolution alcaline d'alumine a été sursaturée par l'acide muriatique , et précipitée avec l'ammoniaque ; après le lavage et la dessica/ion elle pesait 24 parties.
11 était resté, après l'action de l'alcali sur le précipité de l'exp. 3, une poudre d'un blancjaunâtre qui, lavée et séchée, pesait 42 parties et demie. Cette poudre ayant; été dissoute dans l'acide muriatique , sa dissolution mêlée avec de l'ammoniaque, a fourni un précipité rouge dont le poids s'élevait à quatre parties fortes : c'était de l'oxyde de fer. La liqueur d'où le fer avait été séparé par l'ammoniaque, décomposée par le carbonate, à l'aide de l'ébullition , a flourni 38 parties d'une poudre blanche, qui avait toute l'appa-
rence du carbonate de chaux. Cependant , pour savoir si elle ne contenait pas de magnésie, l'a unie à l'acide sulfurique, et après avoir calciné la matière, on l'a lessivée avec une petite quantité d'eau. Mais cette lessive n'a donné,
par l'évaporation, qu'une petite quantité sulfate de chaux.
de-
La quantité de sufalte de chaux calciné, obtenue par cette combinaison , était de 55 parties, ce qui représente environ 2.3 parties de chaux pure..
L4
Exp.
ExP.
Exp.