Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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Rapport de la lorce expansive des vapeurs
des différens Lipides.
FORCE DE LA VAPEUR DE L'EAU-
ET DE PLUSIEURS AUTRES LIQUIDES.
Sur la Vapeur de l'Éther, etc.
température diminue de 3o degrés au - dessous du terme de leur ébullition; et cela a lieu pour
Considérons actuellement la vapeur des autres liquides. Les uns sont reconnus pour être plus
évaporables que l'eau : tel est l'ammoniac liquide, l'éther, les alkools; d'autres s'évaporent beaucoup moins : tels sont le mercure, l'acide sulfurique, le muriate de chaux liquide, dissolution de .potasse , etc. Il paraît que la force de la vapeur de chacun d'eux', dans le vicie, est proportionnel à son évaporabilité.. M. Betancourt annonce que la force de la vapeur de l'alkool est dans le rapport constant de 7 à 3, avec la vapeur aqueuse à toutes les températures. Mes premières 'expériences me conduisirent à la même conclusion, et me suggérèrent naturellement l'idée que la force de la vapeur d'un liquide quelconque étoit en rapport constant avec celle de l'eau : le principe n'est cependant pas vrai, ni à l'égard de l'esprit-de-vin, ni à l'égard de l'eau. Des expériens'accordent ces faites sur six liquides générale, que la variation différens' à établir pour loi de laibrce de la vapeur de tous les liquides est la même pour la même variation de temen comptant de la vapeur tl'uneibrce donnée. Ainsi, prenant pour terme de compapérature' raison une force égale à 3o pouces de mercure, cette unité représentant la force de la vapeur d'un liquide quelconque bouillant à l'air libre, on trouve que la vapeur de l'eau perd la moitié de sa force par une diminution de 3o° dans sa la vapeur des autres température : de de sa force, quand leur même' liquides. perd la moitié température
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les antres degrés de variation dans la tempe, rature. Ainsi, il deyient absolument inutile, de donner des tables distinctes de la force dela vapeur pour les différens liquides, une. seule
suffisant à tous. Mais je dois rapporter les expériences sur lesquelles repose cette conséquence.
Expériences sur l'Éther szeizrique.
L'éther dont j'ai fait usage bouilloit à l'air libre, 1(32°. Je remplis de mercure le tube d'un baromètre, après l'avoir humecté en_l'agitant dans l'éther. Quelques minutes après, .
Expériences sur ther.
une portion. d'éther gagna le haut de la colonne, de mercure, et celle-ci clevint stationnaire quand
tout l'appareil eut acquis 62° de température, qui étort celle de l'appartement. : le mercure étoit à 17,00 pouces ; le baromètre, dans le même teins, marquoit 29,75.: .donc la force de la vapeur de l'éther à 62° égale 12,75 pouces de mercure; ce. qui s'accorde avec la force de "la vapeur aqueuse à .172°;-, .tempétatures qui. sont distantes de 4Q° des points respectifs de l'ébullition de. ces .deux liquides.: Par des observations subséquentes, je trouvai .les forces de la
vapeur de l'éther, dans les différentes températures, de 32° à 1020, correspondantes exactement aux forces de la vapeur ,aqueuse ; de 1420 à 2120. La vapeur dé l'éther fait baisser le
mercure de six, pouces - à la. teMpérature de -32°.
Ayant trouve que l'éther au-dessous du point de l'ébullition, s'accordoit avec l'eau au-dessous
du même point, j'en ai conclu naturellement rohime 12. 0
Correspon-
dance de la
force expansive , de sa vapeur avec
celle de l'eau.
1°. Au-
dessous de