Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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FORCE DE LA VAPEUR DE L'EAU
ET DE PLUSIEURS AUTRES LIQUIDES.
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que l'éther au-dessus du même point, donnerait également une vapeur de même force que celle le l'eau au-dessus de l'ébullition. En cela je ne fus point trompé; car l'expérience m'a pprit que ce que j'avois conclu par analogie, pour la force de la vapeur aqueuse au-dessus de l'ébullition, a-voit également lieu pour l'é-
cas, les températures sont de 45° au-dessus de l'ébullition respective des deux liquides. Dans toutes les températures entre 102 et 147°, les'
cette expérience, parce qu'il n'exige pas une Si Appareils hautetempérature. Je pris un tube de baromètre pour éprou- de 45 pouces de longueur, et l'ayant scellé hereer14>er-ucer métiquernent à un bout, je le courbai en forme de siphon à branches parallèles; l'une, qui étoit fermée, ayant 9, pouces de long, et l'autre 36 pouces. Je fis passer deux ou trois gouttes d'éther a l'extrémité de la branche fermée, et je remplis de mercure lé reste du tube, à l'exception io pouces du: Côté de la branche ouverte. Cela fait, je plongeai la branche la plus courte
chaleur, au point qu'on ne peut étendre les
dessus de de
ther. Mais l'éther vaut mieux que l'eau pour
du siphon, contenant l'éther, dans un grand, vase rempli d'eau chaude. L'éther ainsi exposé à la chaleur au-dessus du point de son ébullition, produisit une vapeur 'plus puissante que
l'air atmosphérique, de 'manière à vaincre sa pression, et à élever une colonne de mercure à une hauteur plus. ou moins grande, relativeà la température de Peau. Quand l'eau se trou-. vait à 147°, la vapeur éthérée soutenait une lonne ,de 35 pouces de mercure, plus la pression.. de l'atmosphère de 29,75 pouces. Ainsi , la
vapeur de l'éther à 147°, est équivalente à une pression de 64,75 pouces -de, mercure ; ce qui s'accorde avec la force de la vapeur aqueuse de 257°, conformément à notre esti-mation analogique. Dans l'un et dans l'autre
forces de la vapeur éthérée correspondirent
avec celles de la vapeur aqueuse entre 212° et 257°. Je ne pouvais pas douter que cette égalité ne subsistât à de plus hautes températures; mais la force s'accroît par l'augmentation de
expériences beaucoup au-delà sans des tubes d'une longueur pet' commode. Désirant déterminer la force de cette vapeur jusqu'à 212°, j'essayai de le faire de la manière suivante. Je pris un tube à siphon, comme on l'a décrit plus haut, mais ayant moins de longueur., je le. remplis avec de l'éther, comme précédemment, et du mercure, laissant environ 10 pouces de fluide au haut de l'extrémité de la plus longue branche. Après avoir gradué cette partie du tube, et l'avoir fait sécher de manière à ce qu'elle ne contint plus d'éther, j'en étirai le bout en tuyau capillaire. Je le laissai refroidir, pour permettre l'entrée à l'air atmosphérique, et pour qu'il s'y trouvât de la même densité. Alors je scellai rapidement-
le tube renfermant ainsi de l'air d'une élasticité connue , dans sa portion graduée. Je mis ensuite la partie du siphon Contenant de l'éther, dans l'eau bouillante; il se forma de la vapeur qui, pressant la colonne de mercure, condensa l'air renfermé dans le tubé, jusqu'à ce qu'il fût en équilibre par ce moyen, je trouvai que 8,25 p. d'air atmosphérique était
réduit à 2,00 p., en même teins qu'une cotonne. de 16 pouces de mercure pressait sur la vapeur;
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