Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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sun LES DIFFillENTES COMBINAISONS
et d'oxyde noir; mais le défaut de matière ne lui a pas permis de lever tous ses doutes, et de rendre son travail aussi complet qu'il l'aurait desiré.
Cependant ses recherches sur les différentes combinaisons du cobalt avec l'oxygène, l'ont conduit à faire les observations suivantes. Ce chimiste voulant purifier du cobalt qui con-
tenait du fer , le traita par l'acide nitrique , et versa dans la dissolution un excès d'ammoniaque. Après avoir filtré et évaporé la liqueur jus-
qu'à siccité, il traita le résidu par l'eau, et en
sépara de nouvel oxyde par le filtre. L'eau contenait non-seulement du nitrate d'ammoniaque, ..
mais encore du cobalt ; soumise à l'évaporation , elle déposa par le refroidissement un sel en cristaux roses, cubiques, affectant la forme de trémies, d'une saveur piquante et ruineuse, inaltérables à l'air, entièrement décomposables
par le feu en répandant une flamme vive et d'un blanc-jaunâtre, laissant enfin un résidu noir qui a toutes les propriétés de l'oxyde de cobalt ; leur
dissolution ne donne de précipité par aucune base salifiable, elle en donne un, et mêMe surle-champ, par l'hydrogène sulfuré et les lrydrosulfures ; la potasse, à l'aide de la chaleur, en dégage de l'ammoniaque, et précipite de
l'oxyde. Ce sel est évidemment un nitrate ammoL
niaco de cobalt. Le nickel, soumis aux mêmes expériences , a donné les mêmes résultats, avec cette différence que la couleur du sel triple était verte, et que la forme des cristaux n'était pas bien prononcée. L'oxyde de zinc chauffé, jusqu'à l'ébullition, avec du muriate d'ammoniaque, présente aussi une combinaison triple; il se fait dans ce cas un
DU COBALT AVEC L'OXYGÈNE.
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faible dégagement d'ammoniaque. Comme ce sel dissout beaucoup plus d'oxyde de zinc'à chaud
qu'a froid, une grande partie se précipite, soit par le refroidissement ,soit par l'eau froide qu'on. y ajoute. Cette dissolution refroidie, pourvu qu'il n'y ait pas eu trop de muriate d'ammoniaque de
décomposé, ne précipite ni par les alkalis , ni même par les carbonates alkalins ; elle ,précipite en blanc par l'hydrogène' sulfuré et par les hydrosulfures ; elle refuse de cristalliser. On peut de même obtenir un muriate ammoniac° de plomb , en traitant de l'oxyde de plomb par le muriate d'ammoniaque ou bien en versant du muriate de plomb dans du muriate d'ammoniaque. Si pour s'assurer de la combinaison on verse dans le mélange de l'acide sulfurique, on n'obtient pas de précipité, tandis que les carbonates alkalins en excitent un sur-le-champ.
L'oxyde très - oxygéné d'étain, d'ailleurs,
comme on le sait, insoluble dans l'acide nitrique, traité avec cet acide et l'ammoniaque, a donné une dissolution d'étain. Ce fait a servi à expliquer pourquoi de l'acide nitrique, mis en action sur de , fournit par l'évaporation. un sel qui contient beaucoup d'oxyde : la dissolution est alors favorisée par l'ammoniaque, produite , comme l'a prouvé le Cit. Guiton:, pen-
dant l'action de l'acide nitrique sur ce métal. D'après les belles expériences du Cit. Thenard, Parnm oniaque est susceptible de former des
sels triples avec les oxydes de cobalt, de nickel,
de zinc de plomb et d'étain. D'après les découvertes de plusieurs autres chimistes Fran-
çais , elle en ferme avec les oxydes de platine, d'argent, de cuivre, de mercure, et avec. Palu-
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