Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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SCIENCES ni.' ARTS.
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II. Projet d'établissement d'un Conseil des mines etz Irlande. Extrait d'une lettre de M. A.PICTET, l'un des rédacteurs de la
JOURNAL DES MINES.
Bibliothèque Britannique , à ses collaborateurs.
La conversation roula principalement sur un projet favori de M. Kirvvan, l'établissement d'un Conseil des mines dans son pays : voici ses principales idées. Ce corps serait composé de douze membres, qui posséde.
. .
raient à fond l'art de rechercher et d'exploiter les milles. Il aurait un laboratoire d'essais. Quatre de ses membres recevraient un traitement annuel de 5oo liv. st. , deux de lioo st. , et six de 3oo liv. st. Les candidats , pour ces places, seraient tenus de savoir les langues latine et française, indépendamment de toutes les,connaissances requises et accessoires de leur profession. Ils devraient avoir séjourné deux ans à Freyberg ; voyagé un an dans les contrées à mines de l' et une antre année dans les contrées du Méme genre enAngleterre , etc. 'Allemaone ,
Leur capacité serait déterminée par des examens rigoureux. Tous les étés , deux membres ou davantage , seraient envoyés en tournée minéralogique dans les divers comtés d'Irlande.
Le Conseil une fois établi , aucun propriétaire de mine ne pourrait l'exploiter sans sa permission. Tout propriétaire d'une mine enverrait , après sa décou-
verte, une échantillon de sa gangue au Conseil, qui dans le ternie d'un mois, députerait un de ses membres, pour faire, avec tous les soins nécessaires, Pexamen et le rapport du local. Si ce premier rapport était favorable, on enverrait un des anciens du corps examiner ultérieurement; et si ce second résultat était encourageant, le Conseil donnerait gratuitement au propriétaire un certificat d'approba.tion, d'après lequel celui-ci chercherait à former une compagnie pour entreprendre l'exploitation. Quand la compagnie serait organisée, ou le propriétaire décidé à entreprendre l'exploitation à lui seul, le Conseil ferait déposer à la banque les sommes jugées nécessaires pour commencer le travail, lequel serait entièrement dirigé par un des membres du corps, qui recevrait pour indemnité , une partie aliquote du bénéfice. Ces idées sont en partie puisées, à ce que Inc dit M. Kirvvan , dans la méthode allemande d'exploitation , c'est-àd;re , qu'elles sont déjà le résultat d'une expérience longue
et fructueuse , etc, ( Bibi. Britann. )
7o. MESSIDOR AN X.
MÉMOIRE S u 2? quelques propriétés de l' Yttria , comparées avec celles de la glucine ; sur les substances minérales dans lesquelles on a trouvé l'Yttria sur la décon verte d'une nouvelle
substance métallique ; par A. G. Ekeberg. Extrait des Actes de T'Acad. des Sciences de Stockholm , pour l'an 18oz , et traduit par E. SULDENSPERNA. r E TTis dans le même tems où Von fit chez nous la découverte de l'yttria , le Cit.
Vauquelin,avait trouvé dans l'émeraude-béril, dite beril ou aio-marine,-marine , une nouvelle terre qui, parmi d'autres caractères distinctifs, avait celui de former,par la dissolution dans les acides,
des sels d'une saveur sucrée. La ressemblance de ces deux terres dans ce point, et même en quelques autres , fit naître le soupçon , qu'après un examen ultérieur, elles pourraient être réduites en une seule. Cette opinion fut manifestée dans plusieurs -écrits , et il paraissait
de quelque importance ,. .ou de la vérifier rolume 12.
Propriétés de l'yttria comparées
av, célles
de la gluci,