Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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SUR QUELQUES PROPRITÉ s Et.lesëcond. . . yttria. . . . . 35,0
250
silice
25,5 23,0
oxyde de fer. . oxydé de manganese 2,0 chaux. 2,0 perte. . io,5 .
(/)
100,0
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L'explication de deux résultats si différens de l'analyse d'une même substance., opérée par les chimistes les plus distingués , méritait bien. la peinen:d'être cherchée. Le résultat de ma dernière analyse pourra peut-être jeter quelque huilière sur cet objet. '17é Wis20o marcs (2) -de gadolinite pure et bien diVliéé dans un:matras- ; je l'humeètai avec de et j'y versai de l'acide nitrique mêlé avec un peu d'acide muriatique.:-La décomposition. ayant été opérée à Paidede la chaleur, je fis évapbrer à siccité. Je, versai sur le résidu. de l'acide, inuriatique, et je fis bouillir_ de nouveau'en !agitant toujours la masse. J'en-séparai par_ filtration la silice qui fut soigneusement
E L'YTTRIA, etc.
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lavée avec de l'eau, dans laquelle on avait mis
un peu d'acide muriatique. La silice, après avoir été rougie au feu, pesait 46 marcs. Ayant quatre fois obtenu le même poids de silice, je
ne doutai plus que la gadolinite n'en contînt -23 pour cent.
C'est à cause de la propriété qu'a l'acide
nitrique d'oxyder, que je l'ai employé dans ce
cas-ci ; car si le fer contenu clan g la dissolution n'est pas suffisamment oxyd.é, il ne se précipite pas en entier dans les opérations qui succèdent.; et on ne l'obtient alors séparément qu'avec beaucoup de peine. En faisant évaporer à siccité, j'avais pour objet de séparer parfaitement la silice du reste de la masse. Dans la dissolution passée au filtre je versai de l'ammoniaque pure, et je fis bouillir dans une lessive de potasse caustique
le précipité obtenu par cette opération. La liqueur alkaline étant séparée par la filtration, j'y versai de l'acide nitutique , jusqu'à ce que la liqueur, dans laquelle il se forma un nuage, s'éclaircît de nouveau. Ensuite je la précipitai par l'ammoniaque ,pure, et j'obtins .ime terre qui, lessivée, sechee et rougie, pesait 9 marcs: J'ai lieu d'annoncer cette terre comme une des parties constituantes de la gadolinite qui, jusqu'ici, n'a pas été observée par les chimistes..
(i) Ces' ic),5', qui sdn'i. 'annoncées comme perte par M. Ekeberg , sont annoncées dans l'ouvrage du Cit. Haüy, tome III, page i45, comme eau de cristallisation et acide
carbonique. Cé poidS, appelé en Suède 'poids d'é79.-ÏéitTê-St:re-ïn-ème dont Bergman. et Scheele sè sont servis danslenree.xpériences. Le ce:tintai ou les cent rnai:cs de ce pOids, est'-peup' ès égal à la neuvième partie d'une once poids
Elle n'est ni l'alumine , ni l'yttria , mais une véritable glucine : de sorte que les deux nouvelles terres se trouvent ici combinées dans un même minéral. Les observations suivantes ne semblent laisser aucun doute sur ce que je viens d'avancer. Cette terre se dissout facilement, et dans les-alk.alis purs, et dans les carbonates alkalins..
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