Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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SUR QUELQUES PROPRIETES trace de chaux dans la gadolinite, et je ne suis pas encore convaincu de la présence de l'acide carboniquepans cette pierre. Le Cit. Vauquelin l'avait supposée, en observant une petite effervescence, lorsque la décomposition s'opère par le moyen d'un acide. J'ai fait la dissolution en disposant un appareil pour recevoir le gaz dans
l'eau de chaux, sans y observer le n'oindre
nuage, et j'en conclus que, lorsque cette précipitation a eu lieu, elle n'a été qu'accidentelle.
La petite quantité de gaz qui s'est dégagée dans cette opération, n'a pas permis d'en recueillir sans mélange. Cependant je ne crois pas me tromper, en attribuant ce petit développement de gaz au fer que contient la gadolinite ,, et qui s'y- trouve presqu'à l'état métallique. En faisant la dissolution dans l'acide muriatique, j'ai remarqué une odeur sensible de gaz hydrogène, de même qu'il s'est produit du gaz acide nitreux lo,rerae j'ai fait la dissolution dans l'acide niti-ique. 1,Touvel le substan CO
métallique.
A l'égard de l'autre substance minérale,, où j'ai trouvé d.e l'yttria , je dois faire observer d'avance qu'elle pourra difficilement être pla-
cée, dans un système minéralogique, parmi les espèces qUi.,renferment cette terre, puisqu'elle contient en; même-teins une substance plus remarquable', .et en plus grande quantité. C'est
une substance qui va augmenter les genres déjà trop ,multipliés de la classe des métaux. Je l'ai renContrée dans deux minéraux de divers endroits. Dans l'un d'eux, elle se trouve
DE L'Y TT it r À , etc.
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combinée avec le fer et le manganèse, et dans l'autre avec le fer et Pyttria. Cette nouvelle substance métallique se distingue par son insolubilité dans les acides, de quelque manière qu'on s'y prenne. Les seuls
réactifs chimiques qui semblent lui porter quel-
que atteinte, sont les alkalis fixes pures ; car ayant calciné son minerai avec un alkali caustique, et en dissolvant dans l'eau le produit de cette calcination, oit en trouve une grande partie dissoute par l'alkali. Elle peut être précipitée de cette combinaison par un acide mais elle n'en est pas dissoute, même en employant
de l'acide en excès. Rassemblée sur le filtre, lavée et séchée, elle se présente sous la forme d'une poudre très-blanche qui ne prend pas de couleur, même après avoir été rougie au feu. En traitant avec un acide le résidu de la masse glkaline lessivée, il reste une poudre blanche, qui a les mêmes propriétés que celle dont on -vient de parler. Sa pesanteur spécifique, après avoir été rougie au feu, est de 6,50o. Exposée au chalumeau avec du borax oti-du phosphate -de soude et d'ammoniaque, elle s'y dissout, mais
sans colorer les verres. Mise dans un creuset brasqué de poussière de charbon, et exposée au degré de feu nécessaire à la réduction du manganèse, elle s'aglutine ( se soude ), et présente à la surface un aspect métallique. Sa cassure est peu brillante, d'un grain gris-noiriltre. Les acides n'ont aucune action sur cette substance, excepté en ce qu'ils la ramènent à sont, état d'oxyde blanc. La réduction, quoique incomplète, qu'elle éprouve au feu, comparée à