Journal des Mines (1801-02, volume 12)
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OXYDES 'DE MERCURE,
etc.
La troisième, que produit le mélange dé l'ébullition de M. Howard, lorsqu'on soutient demi-heure ou plus, la liqueur pendant une
- elle
de mercure est jaune, et mêlée chaleur, le choc, ni par la ne fulmine ni par mais elle décrépite vivement sur les charbons rouges elle ne contient ni acide nitrique,
.
ammoniaque, mais de l'Icide oxalique, et trèspeu de la matière végétale produite par l'alkool; c'est presque de l'oxalate de mercure ; et c'est par toutes ces distinctions que l'auteur a montré comment les expériences du Cit. Berthollet et celles de M. Howard s'accordent les unes avec les autres. La préparation mercurielle fulminante que le Cit. Fourcroy a découverte, et qui ,forme troisième espèce des composés mercuriels et fulminans , est un oxyde de -mercure ammoniacal produit par un digestion continuée pendant huit ou dix jours d'ammoniaque concentré sur de l'oxyde rouge. L'oxyde devient peu à peu d'un beau blanc : il se couvre de cristaux lamelleux , brillans et très-petits. Mis sur des
charbons bien allumés, il détonne presque comme l'or fulminant, sur-tout lorsqu'il est en pelotons ou petites masses. Il se décom-
pose spontanément, et cesse d'être fulminant trois ou quatre jours après sa préparation. Une chaleur douce en dégage ;l'a' minoniaque , et l'oxyde rouge isolé. Les acides décomposent Sur le champ cet oxyde fulminant, qu'il faut ajouter à l'oxyde d'or et à l'oxyde d'argent.; lesquels ont la même nature ammonicale. Les savans attendent avec impatience la publication de la suite de cet important travail..
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S u R un nouvel Eudiomètre. LE:Cit. Guyton, membre de l'Institut national,
a donné, dans les Annales de Chimie (t. XLH,
p. 301,.) l'extrait d'un Méinoire (i) sur un nouvel
eudiomètre proposé par M. Davy, et regardé par ce savant conime plus commode et plus
avantageux que tous ceux dont on a fait usage jusqu'à ce jour, sur-tout en ce que la quantité de gaz oxygène est absorbée plus complètement et en moins de tems que par le phosphore et la dissolution de sulfure de potasse. M. Davy -emploie pour cela une dissolution saturée de inuriate vert ou de sulfate de fer, dans laquelle il a fait passer du gaz nitreux.
A mesure que cette dissolution absorbe le gaz, elle devient d'un ,vert-olive foncé ; et quand elle en est complètement imprégnée, elle paraît
opaque et presque noire. M. Davy croit que cette absorption est due à une simple attraction élective, parce que. si on tient cette liqueur sous
un récipient purgé d'air, le gaz reprend la forme élastique, et laisse la dissolution comme elle était auparavant.
Cette nouvelle substance eudiométrique n'exige d'autre appareil qu'un flacon pour con(3) Ce Mémoire est inséré dans le quinzième volume des Arts et Manufactures , publié à
du .Re'pertoire
-Londres.