Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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SUR PLUSIEUBS SUBSTANCES décrit des fragmens d'une mine de .fer plenient attirable à l'aimant , c'est-à-dire, sans magnétisme polaire (frrrunz retractorium), à grains brillons, recouverts d'une écorcé noire., ayant l'aspect d'une scorie, pesant depuis Une jusqu'à 20 livres, qui se trouve en Bohème, à Plo3nn près de Tabor. Dans une .note qui accompagne cette phrase descriptive , l'auteur observe que les gens du peuple, par suite de la crédulité, qui 'lui est si naturelle, regardent ce minéral comme tombé du ciel durant .un on:0-e dans lequel le tonnerre se fit entendre le 3 de juillet 1753. Quae inter tonitrua, e ccelo plu isse creduli ores quidam assenent. M. Charles Gréville de Londres, possesseur d'une riche collection de minéraux, parmi lesquels les subStances décrites dans .l'ouvrage
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cité , occupent une place distinguée, ayant
comparé la description des pierres recueillies --en Italie et dans le comté d'York. , avec celle du fer dont ii s'agit, rechercha dans la collection qui venait du baron de Born, et trouva en effet des fragrnens de la substance que l'on disait être tombée le 3 juillet 1753. Bournon nous a donné en détail les caractères de ce minéral.
Description de la pierre tombée en Bohême , par Bournon. La texture intérieure de cette pierre est absolument la même que celle de la pierre du Yorkshire; le grain est de même plus fin que celui des pierres de Bénarés : on y observe la
TOMBi:ES DU ciÈ L. 29 même substance, soit en petites boules, soit en petites parties irrégulières. La même substance terreuse sert de ciment aux autres ; elle diffère cependant des pierres qui viennent d'être décrites.
1°. Les parties de la pyrite sont plus petites, et ne peuvent être bien aperçues qu'à laloupe. 2'. Le fer à l'état métallique y est en quantité beaucoup plus considérable ; la partie qui a été séparée par le moyen du barreau aimanté, fait environ les .7'2-,7 du poids de la masse totale.
3°. Cette pierre , par Suite,, peut etre. d'un Séjour plus long-tems continue dans la terre
tandis que les autres ont été ramassées au moment de leur chûte , a éprouvé dans une grande partie de ses grains métalliques , une oxydation qui colore par taches très-rappro-
chées, d'un jaune brun, une partie de sa substance intérieure. Cette oxydation, en ajoutant à la masse, ainsi qu'à la force d'action de la
partie terreuse qui ceint les parties de cette pierre, a donné .à celle-ci plus de compacité,
et'une adhésion plus forte entre toutes ses partics, adhésion qui ne peut être vaincue qu'avec beaucoup de difficulté. La grande quantité de fermétallique que renferme cette pierre, jointe à sa compacité , lui permet de recevoir un poli grossier qu'on ne peut donner aux autres. Dans ce cas le fer devient extrêmement sensible sur la partie polie, par le lustre que prennent alors les points qui
appartiennent à ce métal, et qui se montrent par-là très-rapprochés et presque d'une grandeur uniforme. La croûte noire est la même