Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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SUA LES souncrs DU, LOIRET.
fallait-il que la sonde deset demi, encoremême des ouvertures. Le con-
cendît à l'entrée l'eau, semble venir duit souterrain qui apporteest, aussi l'eau va- à-peu-près de l'est-nord.- Pour mieux faire t-elle battre la rive opposée. source, j'en ai de cette comprendre la forme telle que je la suppose d'adessiné une coupe près mes observations. qu'a dit le Cit. Hé-' Je n'ai rien à ajouter à cemarquée B; sa proricart , sur l'autre source , fond, et par confondeur empêche de voir le du conduit caséquent de juger de la direction paraît poussée l'eau ché qui l'alimente ; mais celle du Bouillon. Dans que dans le même sens est sans agitation les basses eaux cette source toujours. à sa surface , quoiqu'elle fournisse de la source J'ai remarqué à peu de distance plus profond que B, un endroit C beaucoup je soupçonne être que ce qui l'environne , et cependant je n'ai jamais source
encore une à sa surface. vu de 'bouillonnement d'eau qui passe sous En mesurant la quantité du canal, et. rele pont qui est à l'extrémité Bouillon j'en ai du tranchant celle qui sort jette 33 mètres conclu que lorsque ce dernier ,plus, la source. cubes par minute, la source B fournir dans le que je suppose en C, peuvent même tems 9 à io mètres cubes. été et paraît froide entempéL'eau du Bouillonqui annonce une chaude en hiver, ce suis assuré constante. Je me rature à-peu-près dans ces deux par plusieurs expériences faites de cette eau ne saisons, que la température degrés du thers'élève guère au-dessus de 12qu'elle descend Pal momètre de Réaumur , et
'SUR LES SOURCES DU LOIRET.
plus à 8 degrés au-dessus de zéro, d'où il suit qu'elle n'éprouve durant l'année qu'une variation très-peu considérable. Mais quelle est-donc l'origine de toutes ces sources ? presque tous les auteurs modernes
qui en ont parlé l'attribuent aux eaux de la Sologne. Les habitans les plus instruits sont du même sentiment ; Mais j'avoue qu'après l'examen le plus impartial, je n'ai pu adopter cette opinion, et que j'ai été porté à croire que
ces eaux viennent de la Loire. Trois raisons m'ont fait adopter cette opinion. 10. La direction apparente du conduit qui porte l'eau au Bouillon , et celle probable de celui qui alimente l'autre source ; il est vrai qu'ils peuvent faire beaucoup de détours ; mais il est difficile d'imaginer que paraissant, par leurs orifices, venir de l'est-nord-est , ils vins-
sent au contraire d'un côteau qui est au sud.
,-ouest. 12°. On m'a rapporté q-u'un prOpriétaire de la
source ayant voulu former une .cascade à l'endroit par où s'écoule le Bouillon, il y fit construire un batardeau; mais -qu'à peine l'eau se futelle un peu élevée, la source cessa de fournir, et alors le propriétaire, craignant de la perdre, fit promptement couper le batardeau. Il est probable que l'écoulement n'aurait pas cessé d'avoir lieu si les eaux venaient de la, Sologne, dont la position est telle , qu'il y a une plus grande différence entre son niveau et celui du lieu d'où les eaux sortent, qu'entre ce dernier niveau et. celui de la Loire. Quoique .peu avérés, ces faits deviendraient plus intéressans , si, Comitie on. l'ajoute, il était- vrai que dans le
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