Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1802-03, volume 13)

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sua LES SOURCES DU LOIRET.

du Bouillon était moment où lé dégorgeoir fussent fait jour dans un fermé , les eaux se vallée de la Loire. la autre endroit de confirmé dans 3'. Enfin ce qui m'a tout-à-fait conformité des c'est la ma manière de penser, celles du Loiret. Elles Loire avec crues de laparfaitement depuis que , du moinsdont se suivent il s'agit quoique l'opinion je les observe ; fondée, cependant, pour me paraisse la mieux probabilité , je crois lui donner encore plus deobjections qui lui ont détruire deux

utile de

été faites. Loiret sont causées On a dit que les crues du_ qui y refluent, et qui par les eaux de la Loire de cette suspendent son cours quand les eaux Mais le derniére deviennent plus abondantes. ou cinq chaussées Loiret est coupé par quatre Les eaux qui reMoulins. qui sont garnies desurpassent souvent les derla Loire fluent de d'inondations, . jamais , à moins nires ; mais 1791, ces eaux ne et telles que celles de 1789 digues. D'ailleurs on couvrent les premières fournit beaucoup le Bouillon

voit alors que plus d'eau qu'à l'ordinaire.

consiste en ce que les La seconde objectionqui font augmenter les pluies et autres causes le Loiret, et en

influer sur rivières, peuvent de cette manière la même-tems sur Loire, et crues, sans que leurs produire l'uniformité debesoin pour cela d'une rivières aient ces deux souterraine. Je vais rapporter communication. et qui résout été témoin,l'année ici un fait dont j'aiprintems 1800 a de cette difficulté. Le teins assez sec ; toutes les commencé par un basses ;le eaux de la Sologne étaient fort

SUR LES SOUE CES DU LOIRET.

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Duis , petite rivière qui se jette dans le Loiret, était presque tari. La Loire et le Loiret se trou-

valent à une hauteur médiocre , tels qu'ils

étaient restés tout l'hiver. Mais les premières chaleurs ayant apparemment causé une fonte de neige dans les Cévennes, la Loire éprouva tout-à-coup une crue considérable, et en même-. teins le Loiret augmenta proportionnellement, sans que la sécheresse ait discontinué dans le pays.

On peut ajouter aux raisons que je viens de rapporter, une considération tirée de la conformation du pays. Le Loiret et la Loire, aux environs d'Orléans, coulent dans une vallée assez large, bornée au nord et au midi par deux côteaux peu élevés. Le Loiret suit exactement

celui du midi, et la Loire s'étend le long de celui du nord, en formant près d'Orléans, qui est son point le plus septentrional, une espèce d'arc dont le Loiret est une partie de la coi-de; cette disposition me paraît .devoir présenter à l'écoulement des eaux de la Loire une route plus courte , si toutefois. on admet, comme je le présume , que la corde dont il est question. soit complétée par un conduit caché. On objectera peut-être encore à tout ce que je viens de dire , qu'il n'y a ,point d'endroit connu 'dans la Loire, où l'eau soit absorbée en assez grande quantité pour fournir aux sources du Loiret. Il me serait effectivement assez difficile d'indiquer le point d'où viennent ces sour-

ces ; mais je ne l'ai point cherché. D'ailleurs chacun sait que la Loire coule sur un sable trèsfin et très-mobile. Ce sable , non pas dans un

seul point , mais dans une partie plus ou moins:

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